Enseignement: Nouvelle série de manifestations du 19 au 22 décembre
Les négociations entre le gouvernement et la coordination nationale de l'enseignement secondaire qualifiant demeurent dans l'impasse, avec de nouveaux développements annoncés dans un communiqué émis à la suite d'une réunion du conseil national de la coordination. Les enseignants de ce secteur persistent dans leur mouvement de grève, soulignant plusieurs points de désaccord.
La coordination reproche au gouvernement son exclusion du débat sur le nouveau statut unifié des fonctionnaires de l'éducation, déplorant le manque de volonté réelle de répondre aux préoccupations de l'enseignement secondaire toutes catégories confondues. Elle exprime également son rejet des accords entre le gouvernement et les syndicats, arguant qu'ils ne prennent pas en compte les spécificités de l'enseignement secondaire qualifiant.
Un point de discorde majeur concerne les ponctions sur les salaires des grévistes, que la coordination rejette catégoriquement. En réponse, elle annonce qu'elle ne récupérera pas les programmes scolaires perdus, imputant cette décision au ministère de tutelle, et prévient que les manifestations se poursuivront jusqu'à la restitution des retenues.
La coordination nationale de l'enseignement secondaire qualifiant annonce parallèlement une série de manifestations prévues pour la semaine prochaine, appelant à une grève nationale du mardi 19 au vendredi 22 décembre. Une marche nationale à Rabat est planifiée pour le jeudi 21. En outre, elle encourage le maintien des sit-in au niveau des établissements scolaires, la suspension des examens de contrôle continu, le boycott des activités scolaires, des cours à distance et des formations, ainsi que le retrait des conseils des écoles et des associations de soutien.
Concernant les ponctions sur les salaires, la coordination laisse ouverte la possibilité d'un recours aux tribunaux pour résoudre le différend. Elle conclut en mettant en garde contre une intensification des mouvements de protestation, les considérant comme la seule voie légale pour défendre les droits des enseignants.
N.B
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