Victoire de Netanyahou aux législatives en Israël
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Nettement distancé dans les sondages, le premier ministre israélien sortant Benyamin Netanyahou, 65 ans, a finalement remporté les élections législatives en Israël. Son principal adversaire, Isaac Herzog, le leader de la liste de centre gauche, a reconnu sa défaite et souhaité bonne chance au Premier ministre. Israël a son « bibi-sitter », comme il s’appelle lui-même, lui qu’on nomme souvent Bibi Netanyahou…
Le dirigeant du Likoud aurait obtenu 29 à 30 sièges sur les 120 que compte la Knesset, contre 24 sièges à l'Union sioniste de son rival Isaac Herzog, allié à Tzipi Livni. Rapidement après la fermeture des bureaux de vote mardi 17 mars, Benjamin Netanyahou a revendiqué la victoire, appelant déjà les autres partis de droite à rejoindre sa coalition.
En troisième position dans cette nouvelle Knesset, on trouve la Liste unie qui rassemble quatre partis arabes avec 14 sièges. Pour les 20% arabes de la population israélienne, il s’agit du plus important succès électoral jamais remporté par une liste arabe.
Les sondages à la sortie des bureaux de vote diffusés initialement par les chaînes de télévision israéliennes avaient donné des résultats plus serrés. La dispersion des voix entre une dizaine de partis et la complexité des alliances possibles rendaient alors incertain le nom du prochain Premier ministre. Une nouvelle fois, donc, les sondeurs israéliens se sont trompés: contrairement à ce qui était annoncé, le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahou ne s'est pas incliné lors des élections.
C’est dans la dernière ligne droite qu’il a fait preuve d’un activisme forcené, et qu’il a rattrapé son retard. Il est finalement passé en tête en récupérant les voix parties vers des formations de l’ultra-droite, celle du religieux Naftali Bennett ou du laïc Avigdor Liberman et en lançant toute une série de promesses : le ministère des Finances ira au très populaire Moshé Kahlon, leader du parti de centre droit, et lui Premier ministre, il n’y aura pas d’Etat palestinien…
Désormais Netanyahou peut soit former un gouvernement très à droite, soit tenter de convaincre l’Union sioniste d’entrer dans sa coalition pour lui donner une touche plus centriste. Le président de l’Etat Reuven Rivlin a indiqué qu’il travaillerait en faveur de la formation d’une coalition d’union nationale.
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