Crash de l’A320 de Germanwings, attentat ou suicide

Crash de l’A320 de Germanwings, attentat ou suicide

Des informations commencent à tomber sur les raison du crash de l'A320 de germanwings, mardi en France. « Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash », a indiqué cette source qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements confirmant une information du quotidien américain New York Times, parue dans la nuit de mercredi à jeudi.

L’une des deux « boites noires » qui a été retrouvée est celle qui enregistre les conversations des pilotes dans le cockpit. Et ce qu’on y entend semble exclure une panne ou une perturbation météo. L’un des pilotes a quitté le cockpit, mais n’a pas pu y rentrer à son retour. Cela laisse supposer que celui qui y resté se soit suicidé, ou est mort subitement, ou a laissé l’avion plonger et s’écraser.

Le procureur de la République doit tenir une conférence de presse en milieu de journée pour dévoiler les premiers éléments de l’enquête, qui s’accélère subitement après cette révélation.

Quant à Germanwings, elle maintient le flou autour de l'identité des deux hommes qui pilotaient l'avion. Elle a néanmoins évoqué l'expérience du commandant de bord qui travaillait pour elle depuis plus de 10 ans, avec 6.000 heures de vol. Le copilote, lui, était entré chez Lufthansa en 2013 et ne comptait que 630 heures de vol à son actif depuis la fin de sa formation. Les enquêteurs épluchent encore les profils des deux hommes dont les identités sont clairement tenues secrètes pour le moment.

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