Paris SG – FC Barcelone, mauvaise Suarez pour le PSG
- --
- 16 avril 2015 --
- Sport
Il n’y a pas eu de match hier soir entre le grand Barça et le « petit » PSG new look. Force est de constater qu’une équipe aussi amoindrie ne pouvait absolument pas tenir tête au mastodonte espagnol. Le rêve qatari de soulever la coupe aux grandes oreilles demeure une irréalisable chimère, malgré l’investissement exponentiel et le casting 5 étoiles.
Au milieu du rond central, Thiago Silva fait la moue, il sait qu’il ne finira pas la partie. L’énième contre temps pour le PSG qui continue de prendre l’eau face aux innombrables redoublements de passes de l’équipe adverse. Sans Thiago Silva dès la 20ème minute, c’est un David Luiz encore convalescent qui foule la pelouse du parc. Le Barça a même eu le temps de planter une banderille à la 18ème minute après une combinaison à trois entre Iniesta et Messi avant d’être conclue par Neymar. Une merveille de plat du pied qui vient sceller le sort de l’équipe bis du PSG.
Le ballon continue de tourner entre les pieds des Catalans pour faire endormir l’adversaire, jusqu'à ce que ce dernier ne sorte de sa torpeur en plaçant un contre ravageur que seul Cavani peut foirer. Le public boude, Lavezzi est aux abonnés absents et Javier Pastore se démène à l’aveugle sur le front de l’attaque. Après une bonne attaque placée, Maxwell échappe au jeune Montoya pour offrir la balle de but à Pastore qui rate à son tour sa frappe.
Le match ne s’emballe pas, les Parisiens semblent confortés dans leur idée de jeu contre nature. La première mi-temps se termine sans que l’on puisse en tirer davantage de spectacle. La seconde mi-temps est la copie conforme de la première, sans enjeux et sans folie. Les Catalans sont maitres des lieux, et sur une action individuelle de toute beauté, Luis Suarez démonte David Luiz d’un petit pont subtil, met son corps en opposition pour contrer le retour de Maxwell et place un tir imparable que Sirigu aurait pu sortir. La messe est dite, mais Suarez a encore les crocs, si l’on puit dire... Sur une passe laser de Javier Masherano, l’Uruguayen volant remet ça, humiliant une deuxième fois un David Luiz errant, et sur un tir en pleine lucarne, envoie son équipe en demi-finale. Majestueux.
Sur un malentendu, Jeremy Mathieu gratifie le parc d’un semblant de joie sur un but contre son camp, histoire de ne pas oublier ses origines. Le match finit comme il a commencé, à l’agonie. Les Parisiens sont cramés physiquement et le Barça continue de faire tourner jusqu'à ce que l’arbitre de la rencontre ne mette fin à cette balade catalane.
Le PSG a un bon pied en dehors de la compétition, le Barça continue son petit trot européen, car pour l’instant, il n’a rien à se mettre sous la dent.
E.M.
Commentaires