Neymar éteint Paris

Neymar éteint Paris

Lors d’une rencontre à sens unique, le FC Barcelone a été sans pitié, profitant de la faiblesse abyssale de son adversaire du jour, et file donc tout droit vers les demi-finales pour la 8ème fois en 10 ans. Fort.

Le miracle n’a pas eu lieu, c’est même tout le contraire qui s’est passé. Avec un onze renforcé par les retours de Verratti et Zlatan Ibrahimovic, ce PSG pouvait aspirer à mieux. Mais la force de frappe catalane a encore démontré toute l’étendue de son incroyable réussite. Sur un rush « maradonien » d’Andrés Iniesta et un slalom parfait entre 3 adversaires, il offre la balle de but à Neymar qui n’a plus qu’à feinter Sirigu et porter l’estocade. 1-0, le miracle se fait attendre, et le PSG s’éloigne du rêve européen. Quelques minutes plus tard, le même Neymar s’offre le doublé grâce à une tête au point de penalty, sur un centre millimétré de Daniel Alves revenu à son meilleur niveau. La sentence est irrévocable, les Blaugranas parachèvent leur balade comme ils l’ont débutée une semaine auparavant, en marchant.

L’heure est au bilan, côté parisien : Cavani pointé du doigt, Sirigu pas au niveau, Laurent Blanc sur un siège éjectable, Pastore transparent, Ibra absent…La presse française s’en donne à cœur joie en oubliant l’essentiel : En face, c’était le Barça.

Faut-il donc se concentrer sur les failles parisiennes ou se faire une raison ? Le PSG n’a actuellement pas le niveau des grands clubs européens, c’est un fait. Sans un grand gardien et une attaque de feu, ils ne pouvaient pas aspirer à grand-chose, à part en championnat où la concurrence est quasi-nulle. L’objectif des Parisiens était donc de franchir un palier et d’acquérir une certaine expérience pour arriver à titiller les plus grands ; néanmoins la marche était encore une fois inaccessible pour les joueurs de Laurent Blanc.

Côté catalan, habitués des grands rendez-vous, les joueurs peuvent rêver d’un triplé. Surtout que le staff espagnol ne s’en cache même plus : « Nous devons profiter du moment et le valider par des titres à la fin de la saison ».

Luis Enrique est sur un nuage, mais il sait que la tâche sera rude. Hier soir en parallèle, le Bayern Munich de Pep Guardiola atomise le FC Porto, corrigeant les erreurs défensives du match aller. Une confrontation entre les deux entraîneurs espagnols serait en tout cas explosive, sur un air de revanche après l’humiliation infligée au FC Barcelone deux années auparavant par les joueurs de Jupp Heynckes.

Que le spectacle continue !

E.M.

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