ES Sétif/Raja de Casablanca, le pouvoir algérien serait-il sérieusement malade ? (vidéos)

ES Sétif/Raja de Casablanca, le pouvoir algérien serait-il sérieusement malade ? (vidéos)

Que s’est-il passé à Sétif, et pourquoi ce qui s’est passé a pu se passer ? Vendredi 1er mai, un match de foot des 8ème de finale de la ligue des champions d’Afrique retour opposait l’ES de Sétif et le Raja de Casablanca, avec un score de 2-2 à l’aller, et le même au retour. Tirs aux buts, et les Algériens l’emportent. Bravo, tout devait s’arrêter là. Mais pourquoi donc les forces de l’ordre sont-elles si violemment intervenues contre le public et certains joueurs et pourquoi le président de l’ES Sétif s’en est-il pris à son homologue marocain ?

A la mi-temps, alors que les Algériens menaient par 2 buts à 0, le président du club de Sétif s’est dirigé vers Mohamed Boudrika et s’est mis à le frapper, à l’insulter et à lui cracher à la figure… sous le regard très paisible des forces de L’ordre. Pas d’explication rationnelle à ce geste insensé. « Nous avons tous reçu des coups ! », affirme le président du Raja Mohamed Boudrika.

A la fin du match, les journalistes ont également eu leur lot de coups, de gifles et de coups de pied, comme les confrères Nawfal Awmala, Adil Omary, ou encore Yassir Marrakchi. Les journalistes marocains ont été placés du côté du public algérien et, à la fin du match, ils ont été empêchés pendant près d’une heure d’aller aux vestiaires recueillir les déclarations des joueurs et de leur staff.

Quatre joueurs non inscrits sur la feuille de match, voulant rejoindre leurs camarades à la fin du match, ont également été roués de coups, au prétexte qu’ils n’avaient pas autorisation d’aller aux vestiaires.

Le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad a appelé Boudrika pour s’enquérir de l’état de santé des 4 joueurs blessés et a demandé un rapport précis sur ce qui s’est passé ce 1er mai au stade du 8 mai à sétif.

Une nouvelle crise en perspective, en football cette fois, entre les deux voisins et frères ennemis, Maroc et Algérie, celle-ci ayant commencé par le Sahara, puis poursuivi son hostilité sur le terrain des psychotropes… et maintenant en sport.

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