Les petits Emirats Arabes Unis voient grand, très grand… et vont aller sur Mars !

Les petits Emirats Arabes Unis voient grand, très grand… et vont aller sur Mars !

Les Emirats Arabes Unis ont annoncé hier que leur projet d’envoyer une sonde sur Mars était mieux avancé que jamais.  Leur vice-président Cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum a précisé mercredi à Dubaï  que la sonde représentait « l'espoir, pour des millions de jeunes Arabes qui espèrent un meilleur avenir ». «Amal » (espoir), tel est le nom qui sera donné à cette sonde.

« Cheikh Zayed (le défunt fondateur des EAU) était notre espoir et les Emirats représentent aujourd’hui l’espoir pour beaucoup de gens… rien n’est impossible ! Nous avons été (les Arabes) précurseurs dans la connaissance humaine, et nous le serons encore dans l’avenir »… C’est par ces mots que Cheikh Mohammad a annoncé l’aventure spatiale martienne des Emirats, qui a coûté déjà près de 6 milliards de $.

L’agence spatiale émiratie avait été lancée le 16 juillet 2014, se donnant comme objectif d’envoyer une sonde sur Mars en 2021, année du 50ème anniversaire des EAU. « L'objectif est de bâtir les capacités technologiques et intellectuelles des Emirats dans les domaines de l'aérospatiale et de l'exploration de l'espace », avait déclaré le président des Emirats, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane. Le projet avait eu la caution morale de l’ancien astronaute américain Buzz Aldrin, qui avait affirmé que les EAU avaient un rôle à jouer dans la prochaine étape de l’exploration de l’espace, et qu’il était maintenant temps pour le secteur commercial de prendre la tête de l’exploration de l’espace.

Mercredi 6 mai, donc, c’est entouré de son équipe de scientifiques au grand complet, dont plusieurs femmes, que le Cheikh Mohammad  a présenté les détails financiers et logistiques de ce projet pharaonique : la sonde, de la taille d’une petite voiture, s’élancera en 2020 et parcourra 600 millions de kilomètres à la vitesse de 126.000 km/heure, explique le gouverneur de Dubaï, pour atteindre son objectif après 6 mois de voyage. Les données scientifiques obtenues, comme par exemple les mystères du réchauffement de la planète rouge ou encore ceux de la décomposition de l’atmosphère martienne, seront partagées avec plus de 200 centres de recherches spatiales à travers le monde.

Tout cela a un coût, et les EAU, qui gagnent de moins en moins d’argent avec leurs hydrocarbures et de plus en plus avec leurs activités commerciales, ont déjà investi environ 6 milliards de $ dans le projet « Espoir ».

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