La justice confirme la mise en examen de Nicolas Sarkozy

La justice confirme la mise en examen de Nicolas Sarkozy

Un sérieux bâton dans la roue de la fortune électorale de l’ancien président français Nicolas Sarkozy… La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a validé, ce jeudi matin, la légitimité des écoutes téléphoniques sur ses numéros et ceux de son avocat Thierry Herzog.  La nouvelle tombe comme un coup de massue pour l’ancien président, en pleine course pour la présidentielle 2017.

C’est suite à un hasard que tout s’est enclenché… Alors que les juges avaient mis Sarkozy sur écoutes, sur sa ligne officielle et celle qu’il utilise sous le nom d’emprunt Paul Bismuth, pour prendre des renseignements sur un supposé financement libyen de sa campagne électorale 2007, ils apprennent qu’il avait eu la volonté de « soudoyer » un haut magistrat pour avoir des informations sur le sort d’une autre procédure judiciaire, concernant cette fois l’affaire Bettencourt.

Sarkozy expliquait à son avocat que si le juge de cassation Azibert lui procurait des informations, il intercèderait en sa faveur pour une promotion dans le système judiciaire français. Le juge n’a pas été promu, Sarko n’a pas eu d’informations, mais il a été mis en examen en juillet 2014 pour «corruption active» (un délit passible de dix ans de prison), «trafic d'influence actif» et «recel de violation du secret professionnel».

Nicolas Sarkozy et son avocat ont annoncé immédiatement leur volonté de se pourvoir en cassation, ce qui suspend l'enquête en cours, mais entrave très sérieusement l’avenir politique de l’ancien président, qui a de moins en moins de chances de devenir le prochain… surtout que l’affaire du paiement de son amende pour invalidation de ses comptes électoraux 2012 par l’UMP n’est pas encore achevée.

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