Au lendemain de la destruction d’un chasseur F-16 marocain engagé dans les opérations de la coalition arabe contre le Yémen et à moins de 36 heures de la trêve de 5 jours renouvelables annoncée, l’Arabie Saoudite fait intervenir ses forces contre le nord du Yémen. Par ailleurs, le Maroc n’a pas encore annoncé officiellement le sort de son pilote, mais il semblerait bien qu’il soit mort.

Le sort du pilote marocain

Plusieurs informations – et images – sont publiées sur l’avion de la chasse marocaine et ce qui serait les restes du corps de son pilote, le lieutenant B. Nous le les publierons pas. Elles montrent des débris de l’avion, avec la cocarde marocaine, et des mentions techniques. L’avion est tombé dans la région de Saâda, au nord ouest du Yémen, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière saoudienne et à 600 kilomètres de la Mecque.

Les informations sont contradictoires sur la cause de la destruction de ce chasseur, certains affirmant que l’avion a été touché par un missile sol-air, d’autres présentant la thèse de la panne technique. Les rebelles Houthis, combattus par les forces de la coalition, revendiquent l’opération et apparaissent sur des vidéos, scandant leurs cris de guerre et de victoire.

Concernant le pilote, tout porte à croire qu’il serait mort, mais rien ne dit clairement et officiellement comment il a été tué. D’une explosion de l’avion en vol ou suite à son crash. Selon des informations rapportées par Alyaoum24, l’ancien Envoyé spécial du SG de l’ONU au Yémen, le Marocain Jamal Benomar, a entrepris des contacts avec les Houthis pour s’enquérir du sort du pilote qui serait un aviateur de la Base aérienne de Marrakech.

Les Saoudiens attaquent avec leur artillerie et leurs blindés

Selon plusieurs informations rapportées par les agences de presse arabes, l’Arabie Saoudite aurait envoyé ses forces blindées à l’intérieur du Yémen. On ne connaît pas encore l’objectif de cette opération terrestre, mais il semblerait que ce soit pour fragiliser encore plus les combattants houthis à moins de 36 heures de la trêve humanitaire décidée par les deux camps.

Un déluge de feu s’était abattu sur la région nord-ouest du Yémen dimanche 10 et lundi 11 mai, et des forces d’infanterie mécanisée se massaient à la frontière, certains unités étant même entrées en territoire yéménite.

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