Les infrastructures au Maroc se portent bien, elles sont les deuxièmes d’Afrique

Les infrastructures au Maroc se portent bien, elles sont les deuxièmes d’Afrique

C’est une récente étude du cabinet international Audit international KPMG qui l’affirme, après valorisation des infrastructures en Afrique. Ainsi, sur les 400 milliards que valent les infrastructures sur le continent noir, quatre pays seulement (dont trois arabes) en concentrent environ 50%, l’Egypte, l’Afrique du Sud,  l’Algérie et le Maroc. Si le règne d’Hassan II avait été celui des barrages, celui de Mohammed VI est plutôt, et surtout, concentré sur les infrastructures. 

Qu’entend-on par infrastructures ? Les routes, autoroutes, ponts, tunnels, ports, zones logistiques,  aéroports, barrages, chemins de fers, et autres infrastructures industrielles. Et le fait que 4 pays s’accaparent 200 des 400 milliards conduit Audit international KPMG à parler d’ « apartheid des infrastructures en Afrique ». L’expression est forte mais révèle une réalité inconnue sur les inégalités sur un même continent.

Pire encore, si on élargit la sélection à 10 pays, on note qu’ils regroupent 75% de ces mêmes infrastructures. Le 5ème des pays africains concentre les ¾ des infrastructures.

Que faire alors ? Investir 100 milliards de dollars pendant 10 ans, soit un investissement global de 1.000 milliards de dollars pour hisser l’Afrique à un niveau convenable en infrastructures. Le rapport insiste aussi sur le fait qu’il existe des inégalités dans un même pays, où des régions peuvent être suréquipées alors que d’autres en sont encore aux chemins en terre.

Il serait intéressant de comparer ce besoin d’investissement de 100 milliards annuels avec les dépenses d’armement qui, elles, tournent autour des 40 milliards, dont le quart pour la seule Algérie. Le panafricanisme a encore à apprendre et surtout à avancer…

Au Maroc, qui se classe parmi les quatre premiers susmentionnés et qui a inauguré en 2013 un ministère de la Logistique (confié avec le transport et l’équipement au PJD Aziz Rabbah), le choix semble avoir été fait depuis 15 ans. A l'actif des quatre gouvernements qui se sont succédé (et très fortement aidés par le roi, il faut le dire), des centaines de kilomètres d’autoroute et un réseau autoroutier désormais bien maillé, des équipements ferroviaires (dont le problématique TGV), des ports (essentiellement Tanger-Med), des aéroports et des milliers de kilomètres de routes secondaires et tertiaires, sans compter les infrastructures du Groupe OCP et ses pipes qui sillonnent le pays.

Commentaires