Miriem Bensalah Chaqroun, acte II (Jeune Afrique)

Miriem Bensalah Chaqroun, acte II (Jeune Afrique)

La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a sorti le patronat de sa torpeur, devenant un interlocuteur privilégié du gouvernement et des syndicats. Sans surprise, elle vient d'être réélue.

Haut la main, Miriem Bensalah Chaqroun a été réélue le 12 mai à la tête de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Sans adversaire, elle a récolté 98,47 % des suffrages pour un second mandat. Lorsqu'elle a entamé le premier, en 2012, beaucoup croyaient qu'elle avait été choisie pour faire office de contrepoids face au gouvernement islamiste post-Printemps arabe. Ou encore pour véhiculer une image moderne du Maroc, qui comptait alors une seule femme ministre dans son exécutif. Mais Miriem Bensalah Chaqroun (MBC) s'est révélée être bien plus qu'un symbole. Administratrice du groupe Holmarcom, l'un des plus grands groupes familiaux du pays, et DG des Eaux minérales d'Oulmès, une entreprise leader dans son secteur, elle a arraché des avantages certains pour le secteur privé.

« Darija »

« Elle ne lâche rien quand elle sait que sa cause est juste, assure un membre du patronat. Elle utilise tous les moyens en sa possession, fait jouer son réseau et hausse le ton s'il le faut. Et elle s'adapte à ses interlocuteurs. Elle peut aussi bien s'exprimer dans un français ou un anglais châtié qu'utiliser la darija du peuple ». « Elle maîtrise ses dossiers et ne recule devant rien », confirme Salaheddine Kadmiri, vice-président de la CGEM durant son premier mandat.

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