Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika jette l’éponge
- --
- 15 juin 2015 --
- Sport
Il l’avait déjà annoncé en début de saison, et aujourd’hui, il le fait… Mohamed Boudrika, le jeune (et quelque peu controversé) président du Raja depuis 2012, section football, a annoncé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat lors de l’assemblée générale du 1er juillet.
Dans un communiqué publié par le site du Raja, le jeune et ricchissime promoteur immobilier Boudrika annonce et confirme sa démission, ainsi que celle de son bureau dirigeant, et ouvre la voie aux candidatures, du 15 au 22 juin. Certains affirment cependant que c’est un recul pour mieux sauter, et que Boudrika œuvre en silence et en coulisses à s’assurer une reconduction à son poste lors de cette assemblée générale, mais le concerné tient à nier cela.
Boudrika a connu son moment de gloire en décembre 2013 quand il a été auréolé du titre de vice-champion du monde des clubs, après une logique et attendue défaite de son équipe contre les géants du Bayern de Munich à Marrakech. Suite à cela, lui, son bureau, ses joueurs et ses techniciens avaient été reçus par le roi Mohammed VI qui avait décoré tout ce monde, y compris l’ancien entraîneur Mhmaed fakhir, licencié par Bourdrika quelques semaines avant le début de la compétition. Le Raja avait par la suite reçu un don royal, sous la forme d’un terrain de 7 hectares, pour y construire une académie du Raja.
Mohamed Boudrika est par ailleurs contesté par son club pour la valse des entraîneurs, 5 en un an et demi : le Marocain Mhamed Fakhir, puis le Tunisien Fouzi Benzerti, puis l’Algérien Abdelhaq Benchikha, puis le Portugais José Romao, puis le Marocain Fethi Jamal… Une indécision qui a fini par emporter le jeune président, qui avait aggravé son cas par une polémique étouffée sur son rôle exact lors des événements du match de Sétif contre le Raja le 1er mai à Sétif, surtout que la Confédération africaine de football a condamné les deux présidents marocain et algérien aux mêmes amendes et interdictions de matchs pour intrusion sur l’aire de jeu.
Boudrika reste cependant membre du bureau de la Fédération royale marocaine de football, mais pourra-t-il le rester s’il perd son poste à la tête du Raja ?
Commentaires