L’Ecole de formation des pilotes fermée, la RAM annonce les nouvelles conditions de recrutement de pilotes
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- 11 juillet 2015 --
- Business
Suite à la fermeture de son Ecole de formation des pilotes de ligne, et malgré les appels des candidats élèves et des pilotes de l’association professionnelle, la compagnie nationale Royal Air Maroc vient d’annoncer les nouvelles mesures et conditions pour le recrutement de ses pilotes.
Ces futurs pilotes devront donc satisfaire à un certain nombre de conditions, qui se déclinent comme suit et comme annoncé dans le communiqué de la RAM :
1/ Etre de nationalité marocaine, titulaire d’un baccalauréat scientifique et d’un certificat de Classes préparatoires filières Maths Physique (MP) et Physique et Sciences de l’Ingénieur (PSI)
2/ Etre Admissible au Concours National Commun au Maroc, ou être admissible à une école d’ingénieur en France dont le diplôme d’ingénieur d’Etat est reconnu par l’Etat marocain, ou encore être détenteur de diplôme d’ingénieur délivré par l’Etat marocain, ou enfin être détenteur de diplôme d’ingénieur délivré par l’Etat français et reconnu par l’état marocain ;
3/ Avoir suivi avec succès la formation complète (ATPL théorique, CPL/IR, IR/ME, MCC) dans l’une des écoles de pilotage suivantes : l’Ecole nationale d’aviation civile (ENAC) de Toulouse, l’Ecole supérieure des métiers artistiques (ESMA-Aviation Academy), de Montpellier , et l’Oxford Air Training School (Oxford, Royaume Uni) ;
4/ Etre détenteur d’une licence CPL/IR (Commercial Pilot License/Instrument Rating) en cours de validité, reconnue par la DGAC Marocaine.
Une fois ces conditions réunies, les candidats seront soumis à des épreuves écrites et orales et des tests d’aptitude physique et mentale.
On rappelle que l’année passée, le ministre du Transport Aziz Rabbah avait appelé au maintien de l’Ecole nationale des pilotes de ligne (ENPL), filiale à 100 % de RAM, et qu’il s’était engagé à la faire (re)vivre, avec l’objectif de la rattacher à l’Académie internationale Mohammed VI de l’aviation civile, mais des raisons d’incompatibilité juridique ont bloqué le projet, de même que celui d’une reprise de l’Ecole par la Direction de l’aéronautique civile
La décision de fermeture est difficile à comprendre pour la double raison que le Maroc se positionne à l’échelle régionale et continentale comme un maillon fort de l’industrie aéronautique et que les besoins de pilotes de ligne, pour la seule Afrique à l’horizon 2030 se chiffrent en dizaines de milliers.
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