Début de solution à la crise de la Samir
Depuis le début de la crise, le principal actionnaire de la Samir, sheikh al-Amoudi, a essayé de se défiler et de continuer à ne pas respecter les engagements qu’il avait pris. Il a œuvré à convaincre le gouvernement de reconduire crédits et facilités. Mais face à la fermeté des ministres qu’il a rencontrés, il semblerait que le patron de la Samir s’oriente vers la solution adéquate, en l’occurrence l’injection d’argent frais et l’assainissement de la gestion de la raffinerie.
Ainsi, un conseil d’administration s’est réuni hier vendredi 11 septembre et, selon Medias24.com qui avait été le premier à évoquer la crise et qui suit de près cette affaire, le Conseil d’administration a décidé d’augmenter le capital social de l’entreprise de 10 milliards de DH, et de convoquer l’assemblée générale le 16 octobre pour décision finale à cette fin.
Le Conseil a décidé également, comme il est stipulé dans le communiqué d’ « étudier et de recommander un nouveau mode de gouvernance conforme aux standards internationaux », ce qui indique que ce n’était pas le cas jusque-là…
C’est un début de solution pour que les banques consentent à maintenir les concours financiers, et sachant que l’endettement de la Samir, toujours selon médias24, est de 43 milliards de DH, dont 8,5 auprès des banques marocaines. Lors de la réunion de jeudi 10 septembre avec les ministres de l’Economie et de l’Energie, al-Amoudi avait proposé une réduction des dettes envers l’Etat marocain, par l’injection de 5 milliards de DH en fin d’année et de 2 milliards en 2016.
Mais face au refus et à la fermeté du gouvernement, le top management du raffineur commence à prendre la mesure du gouffre financier où il se trouve et des mesures d’urgence, de survie, à prendre.
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