Qu’en est-il de Ronaldinho au Raja ? (vidéo)

Qu’en est-il de Ronaldinho au Raja ? (vidéo)

La rumeur avait couru voici quelques temps… le légendaire Ronaldinho allait porter les couleurs du Raja de Casablanca ! Et de rumeur, cela était devenu une information, confirmée par les uns, suscitant le doute des autres, de tous les autres. Le président du club Mohamed Boudrika a donc apporté la vérité sur cette idée du Brésilien ex-Barça jouant au Raja.

C’était lors d’une récente émission télé… Boudrika déclare qu’il a appris la nouvelle dans la presse, et que c’était du vide. « Personne n’a jamais rien dit sur le sujet, ni moi ni le porte-parole, ni personne »… Mais, ajoute le responsable Vert, « je me suis dit que finalement, pourquoi pas ? ». Il contacte alors Mustapha Haddaoui (ex-Raja, ex équipe nationale) pour l’interroger sur l’origine de la rumeur, ce à quoi l’ancien international lui répond qu’effectivement, Ronaldinho avait émis le souhait de jouer au Raja, et qu’il fallait voir avec l’ami du Brésilien qu’est l’autre star nationale Mustapha Hajji. Ce qui fut fait.

Boudrika appelle alors Hajji et lui demande de « proposer à Ronaldinho la somme de 300 à 500.000 euros pour 6 mois, de janvier à juin, puisque j'ai appris qu'au Brésil, il perçoit 600 ou 700.000 $, et qu'il est en fin de carrière sportive ». Le président du Raja explique aussi que l’objectif est marketing et non pour gagner les matchs et que le Brésilien ne fera que porter le maillot du Raja pour quelques minutes avant de sortir.

Quelques temps plus tard, Boudrika rencontre Hajji qui lui donne la réponse du Brésilien : « Il m’a dit qu’il touche 140 millions de DH d’un équipementier, en plus de missions au Qatar, facturées à 3 millions de $, et d’autres contrats ici et là. Et donc, point à la ligne, on n’en parle plus. Il n’est pas besoin de parler de promesses, puis de dire ensuite qu’on a menti. Nous au Maroc, dès que vous avez une intention, cela devient une information… »

On notera cependant un lapsus de Boudrika : « Je ne me réveille pas tous les matins pour penser à un nouvel entraîneur… euh, un joueur ». Il est vrai qu’avec 6 entraîneurs en moins de deux ans, on aurait pu penser cela…

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