Attaques de Paris : Daech revendique, Hollande accuse et appelle à l’unité du pays
L’organisation dite « Etat islamique », ou Daech, a revendiqué la série d’attentats de Paris commis hier soir 13 novembre. Le communiqué publié par le groupe terroriste est d’une extrême violence et explique que les actions ont été commises par 8 de ses combattants qui ont décidé de « divorcer de la vie ici-bas ». François Hollande s’est exprimé, appelant à l’unité et annonçant des mesures exceptionnelles.
« Dans une attaque bénie dont Allah a facilité les causes, un groupe de croyants des soldats du califat (…) a pris pour cible la capitale de la perversion et des abominations, celle qui porte la bannière de la croix en Europe », proclame le communiqué de Daech, citant abusivement un verset du Coran qu’il a détourné à ses fins criminelles et meurtrières.
L’organisation terroriste indique que huit « frères » portant des ceintures d’explosifs et des fusils d’assaut ont pris pour cibles des endroits choisis minutieusement à l’avance au cœur de Paris, « le stade de France lors du match des deux pays croisés la France et l’Allemagne auquel assistait l’imbécile de France François Hollande, le Bataclan om étaient rassemblés des centaines d’idolâtres dans une fête de perversité ainsi que d’autres cibles… ». La fin du communiqué est glaçante : « Cette attaque n’est que le début de la tempête et un avertissement… ».
Pour sa part, le président François Hollande s’apprête à recevoir demain tous les partis de France, dont le Front national, a décrété un deuil de trois jours, mesure rarissime en France, et a déclaré ce samedi 14 novembre que « ce qui s’est produit hier, c’est un acte de guerre (…) qui a été commis par Daech, organisé et planifié de l’extérieur et avec des complicités intérieures que l’enquête devra établir. La France sera impitoyable à l’égard des barbares de Daech et agira avec tous les moyens dans le cadre du droit, sur tous les terrains, à l’intérieur comme à l’extérieur ».
Le président a également annoncé qu’il s’adressera au parlement, réuni en congrès à Versailles le lundi 16 novembre « pour rassembler la nation dans cette épreuve ». Et c’est là aussi une mesure exceptionnelle, le chef de l’Etat en France n’ayant en principe pas le droit d’aller au parlement, auf dans des cas exceptionnels.
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