La FIFA rejette les appels de Blatter et Platini, dont les chances d’être un jour président fondent

La FIFA rejette les appels de Blatter et Platini, dont les chances d’être un jour président fondent

Suspendus pour 90 jours, le 8 octobre, par le comité d’éthique de la FIFA, Joseph Blatter et Michel Platini, respectivement présidents de la FIFA et de l’UEFA, avaient déposé un recours devant la commission d’appel ; leur appel vient d’être rejeté mercredi 18 novembre.

Ils avaient écopé de cette suspension en raison d’un paiement controversé de Blatter à Platini pour 1,8 million d‘euros, mais le président de l’UEFA, ancien champion de France et numéro 10 emblématique de l’équipe nationale de son pays, se disait serein. Avec la décision de la commission d’appel, il voit ses chances de concourir pour la présidence de la FIAF très sérieusement compromises.

La commission de candidature avait d’ailleurs récemment validé 5 candidatures, mais écarté la sienne, qui ne pourrait être examinée qu’à l’expiration de la sanction, le 10 octobre, 45 jours avant le vote prévu pour le 26 février. Autant dire trop tard.

Dans le camp Platini, l’énervement se fait sentir, après la nervosité et l’agressivité. « Jusqu'ici Michel Platini a toujours voulu se montrer respectueux des procédures internes à suivre à la FIFA. Mais là, quand on vous démontre qu'on se moque de vous... On va arrêter l'angélisme », a expliqué à l’AFP son avocat Me Thibaud d'Alès. Et voici ce que signifie « arrêter l’angélisme »… « Il y a une volonté de perturber et de retarder la campagne pour la présidence à la FIFA de Michel Platini. C'était assez subtil jusqu'ici, là c'est comme le nez au milieu de la figure. Ou alors c'est une incompétence au-delà de l'imaginable ».

Mais alors que Platini compte se rendre devant le Tribunal arbitral sportif pour faire appel de l’appel rejeté, la commission d’éthique de la FIFA devra se prononcer sur le fond de l’affaire du paiement. L’avocat du Français est plus que sceptique et, là encore, de moins en moins « angélique » : « Ce sont les mêmes juges qui ont pris la décision sur la suspension provisoire qui vont trancher sur le fond ».

Les chances de succès du Français à la présidence de la FIFA se réduisent, très vite, de jour en jour, d’heure en heure…

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