Bruxelles en état d’alerte maximale lundi encore
Depuis samedi 21 novembre, la capitale belge Bruxelles est à l’arrêt. Sur la base du maintien du niveau de menace 4 (sur une échelle de 4) pour ce lundi 23 encore, la décision de fermer les écoles primaires et secondaires, hautes écoles et universités bruxelloises a été prise par le Conseil national de sécurité avec les ministres-présidents flamand et francophone.
Les autorités belges craignent des attaques similaires qu’à Paris, le 13 novembre, quand 130 personnes avaient trouvé la mort et 350 autres blessées. Les forces de l’ordre recherchent entre 3 et 8 « individus dangereux » qui seraient armés de fusils d’assaut et équipés de ceintures d’explosifs.
L’un des auteurs présumés des attentats de Paris, Salah Abdeslam, qualifié d'« ennemi public numéro un » par la presse belge, reste introuvable neuf jours après les attentats de Paris. Il aurait fui vers la Belgique, selon deux hommes qui ont admis l'avoir aidé. Son frère Brahim s’est fait sauter dans la capitale française et son autre frère Mohamed l’appelle à se rendre aux autorités.
Samedi soir, sur recommandation du maire de Bruxelles, la plupart des cafés et restaurants du centre-ville ont fermé leurs portes. Pas de métro, ni de pré-métro, pas d’écoles, surveillance massive sur les centres commerciaux, les rues commerçantes et les terrains de sport… Bruxelles est depuis deux jours une ville morte et pourrait encore le rester s’il n’y a pas d’évolution dans les recherches des présumés terroristes.
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