Michel Platini boycotte son audition à la FIFA
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- 16 décembre 2015 --
- Sport
Participera, participera pas ?... Michel Platini est en colère contre la FIFA, dont il brigue pourtant la présidence, et a donc décidé de ne pas se présenter devant la chambre de jugement de la commission d’éthique de la fédération internationale. Sa suspension de 90 jours pour un paiement controversé prend fin début janvier et a été avalisée par le tribunal arbitral sportif.
Dans la « drôle de guerre » de communication opposant les proches du Français à la FIFA, le boycott était certainement la meilleure idée du moment, afin de signifier son irritation. A quoi bon se donner du mal, quand la sanction semble écrite à l'avance ? L’ancien numéro 10 du Onze de France, ancien entraîneur du même Onze et actuel président (suspendu) de l’UEFA, entend signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu'il considère de nature politique, ayant pour unique objectif de l'empêcher de se présenter à la présidence de la FIFA, comme l’indiquent ses avocats par communiqué.
Estimant que la présomption d'innocence n'est pas respectée, suite aux déclarations dans les médias d'Andreas Bantel, porte-parole de la chambre d'instruction de la FIFA, qui a estimé qu’il serait certainement « suspendu pour plusieurs années », l’ancien footballeur a choisi de boycotter l’audition de la chambre d’accusation qui, comme son nom l’indique, n’augure pas d’un avenir radieux.
Rappelons que l’ex-international français avait été suspendu par la commission d'éthique de la FIFA le 8 octobre pour 90 jours, soit jusqu'au 5 janvier, en raison d’un paiement jugé douteux de 1,8 millions d’euros en 2011, sans contrat écrit, par Sepp Blatter, président démissionnaire de l’instance suprême du foot mondial. La radiation à vie du monde du football a été requise contre Michel Platini dans cette affaire et sa candidature à la présidence de la FIFA a été gelée le temps de sa suspension.
Les mots d'Andreas Bantel sur « une suspension pour plusieurs années » ont été ensuite expliqués par leur auteur, qui a dit que ses propos avaient été tenus en off et qu’il était tout à fait en droit d’émettre un avis personnel sur les sanctions possibles. Mais Michel Platini est vraiment en colère et, n’ayant plus rien à perdre, veut foncer et aller de l’avant, comme l’ancien attaquant qu’il fut, mais vers le tribunal.
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