Donald Trump, plus vulgaire que jamais…
Cette fois, le candidat républicain pour la présidence américaine Donald Trump s’en est pris à sa (très probablement) future adversaire à l’élection Hillary Clinton. Laissant très loin le débat politique et l’argumentaire idéologique, il a fait dans le vulgaire et dans de vagues allusions sexuelles !! Après sa détestation des musulmans, l’homme d’affaires confirme aujourd’hui sa misogynie.
Le milliardaire et actuel favori de la primaire républicaine s’exprimait lundi soir 21 décembre à Grand Rapids, dans le Michigan, devant des milliers de partisans chauffés à blanc… Il a d'abord utilisé une insulte sexiste pour évoquer la défaite d'Hillary Clinton face à Barack Obama lors primaires démocrates de 2008. « Elle allait le battre, elle était la favorite mais elle s'est fait 'biffler' (ou mettre), elle a perdu », a-t-il déclaré.
L’allusion sexuelle entre le président Barack Obama et Hillary Clinton est plus que nette. Le verbe exact utilisé par Donald Trump en anglais, « schlonged », est dérivé d'un mot d'argot très vulgaire désignant un organe sexuel mâle. Ce terme, Trump l'avait déjà utilisé de manière explicite contre une élue républicaine, qu'il avait "accusée" de s'être "schlonged" par un député démocrate...
Et il ne s’est pas arrêté en si bon chemin… Toujours dans ce même meeting, il a raconté à ses partisans rassemblés sa réaction pendant le débat entre les trois candidats démocrates samedi 19. Après une pause publicitaire, l'émission avait repris en direct sans Hillary Clinton, qui est arrivée à son podium quelques secondes en retard, apparemment car les toilettes pour femmes étaient éloignées. « Je regarde le débat et elle disparaît, où est-elle allée? Je sais où elle est allée, c'est dégoûtant, je ne veux pas en parler. Non, c'est trop dégoûtant. Ne le dites pas, c'est dégoûtant, n'en parlons pas ».
Hillary Clinton a laissé sa directrice de communication répondre directement à l'intéressé. « Nous ne répondons pas à Trump, mais tous ceux qui comprennent l'humiliation que ce langage dégradant inflige à toutes les femmes devraient le faire ». Elle a, quant à elle, réagi indirectement aux propos de Trump, lors d’une réunion électorale dans l’Iowa : « Les Américains doivent démontrer plus de respect les uns envers les autres. C'est pourquoi il est important de ne pas laisser faire les gens qui harcèlent, où qu'ils soient, et c'est pourquoi il ne faut laisser aucun harceleur remporter la présidence, car cela ne nous ressemble pas en tant qu'Américains ».
Misogyne notoire et sexiste invétéré, Trump s’en était déjà pris le 6 août à une journaliste qui l'avait interviewé, insinuant qu’elle avait ses règles : « On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit », a-t-il lancé, provoquant un tollé jusque dans son propre camp. Elle lui avait rappelé sa propension à insulter les femmes qu'il n'aime pas, les traitant de « grosses truies, de chiennes, de bonnes à rien et d'animaux dégoûtants ».
réagissant à la levée de boucliers suscitée par es propos, Trump Trump s'est défendu dans une série de tweets publiés mardi soir d'utiliser un mot «vulgaire». « Une fois encore, les grands médias sont malhonnêtes. Schlonged n'est pas vulgaire. Quand j'ai dit que Hillary s'était fait "mettre", ça voulait dire "s'est fait salement battre », a écrit le turbulent candidat.
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