FIFA – Ils seront, finalement, 5 à briguer la présidence en remplacement de Joseph Blatter
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- 26 janvier 2016 --
- Sport
Ils étaient huit au départ à vouloir être président à la place de l’actuel président sortant (et sorti) Joseph Blatter, contraint à la démission pour scandales à répétition, mais après la commission d’éthique qui a fait le tri, la commission électorale vient d’annoncer les noms des cinq « finalistes » pour l’élection du 26 février.
Les prétendants à avoir été officiellement « admis » par la FIFA sont donc le Cheikh Salman, de Bahreïn, président de la Confédération asiatique de football (AFC) et grand favori, l'Italo-Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA, le prince jordanien Ali, ancien rival malheureux de Blatter en juin dernier, l'homme d'affaires sud-africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la FIFA.
Michel Platini, président de l’UEFA et ancien capitaine (et gloire) de l’équipe de France, a jeté l’éponge en début de mois car il n’aura jamais le temps d’épuiser les recours engagés après sa suspension pour 8 ans de toute activité liée au football. Il était l’ultra favori de la course au poste suprême du football mondial, mais aujourd’hui, il doit se battre pour se défaire de la suspension de 8 ans qui lui est infligée, et de la suspension à vie qui le menace.
Le Cheikh Salman, grand favori
Il est prince de sang dans son émirat, ce qui lui confère bien des moyens financiers, et il est aussi président de la Fédération asiatique de foot, ce qui lui donne de la légitimité. Il est le mieux placé pour succéder à Blatter en raison d’un accord passé avec la Confédération africaine de football, qui affiche le plus de pays membres après la confédération européenne, l’UEFA.
Cet accord n’est pas du goût du prince Ali, frère du roi de Jordanie. Il pense, à juste titre, que cette alliance « viole les lois électorales », et le principe même d’une élection. Mais cela ne changera rien à son sort, puisque de toutes les manières, la confédération asiatique s’est d’ores et déjà rangée derrière son président, Salman.
Les autres candidats sont là pour la gloire, étant aussi compétents dans leurs fonctions et professions que peu connus du grand public, et même des électeurs des 209 fédérations électrices.
Il est donc presque certain que le prochain président de la FIFA sera Salman, bien que contesté pour le rôle discutable qu’il a joué, selon plusieurs organismes des droits de l’Homme, dans la répression du printemps bahreïni. Lui a démenti les faits mais les ONG ne lâchent rien.
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