Course à la présidence de la FIFA, le cheikh Salmane grand favori
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- 06 février 2016 --
- Sport
Il est le président du foot asiatique et a bien entendu le soutien de sa confédération pour sa candidature à la présidence de la FIFA, en remplacement du partant Sepp Blatter. Le cheikh Salmane, de Bahreïn, vient en outre de recevoir un autre soutien quasi décisif, qui devrait lui assurer toutes les chances de remporter le vote du 26 février prochain.
En effet, la Confédération africaine de football, CAF, a annoncé que son « comité exécutif a décidé qu'il donnera son soutien entier à la candidature de Cheikh Salmane pour la présidence de la FIFA », selon une déclaration de son premier vice-président, Suketu Patel, à l'issue d'une réunion du Comité exécutif de l'instance. Cette décision a été prise ce vendredi à l’unanimité.
L’annonce n’est pas véritablement une surprise car, le 15 janvier, un accord dans ce sens avait été signé entre la Confédération asiatique de football et la CAF, faisant sortir de ses gonds l’autre challenger qu’est le prince jordanien Ali, qui avait mis en ballotage Sepp Blatter en mai dernier. La CAF a généralement un rôle décisif dans le vote pour le président de la CAF car son réservoir de voix est le plus important de toutes les confédérations, 54 voix, et ses membres respectent les consignes de vote de leur direction.
Le concurrent le plus important de Cheikh Salmane est le Suisse Gianni Infantino, qui s'est dit « très très confiant ». En effet, dans le séisme qui ébranle aujourd’hui la FIFA, il est probable que les votants du 26 février penchent pour l’intégrité la plus totale de leur futur président… Or, le Bahreïni traîne deux « boulets » : il est épinglé pour son rôle dans la répression du printemps arabe dans son pays et il a également été un fervent partisan du très controversé Mondial de 2022 au Qatar.
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