Attentat meurtrier en Turquie
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- 18 février 2016 --
- International
Une très violente explosion s’est produite ce 17 février au centre de la capitale turque Ankara, faisant au moins 28 morts et 61 blessés, visant un convoi militaire arrêté à un feu rouge. Le pays a été victime d’une vague d’attentats qui ont occasionné plusieurs centaines de morts et de blessés depuis juin 2015. L'attentat n'a fait l'objet d'aucune revendication.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a violemment réagi quelques minutes après l’attaque, indiquant que la Turquie allait «poursuivre la lutte contre les pions qui commettent de tels attentats, qui ne connaissent ni morale ni limites humanitaires, et contre les forces qui les soutiennent, cela avec une détermination chaque jour plus grande. Que l’on sache que la Turquie n’hésitera pas à recourir à tout moment, à tout endroit et en toute occasion à son droit à la légitime défense ».
La Turquie est sur le qui-vive depuis une série d’attentats qui ont visé son territoire depuis l’été dernier, tous attribués par les autorités turques à l’organisation terroriste dite « Etat islamique », qui n’a jamais revendiqué ces attentats. Il faut savoir que la Turquie est également affectée par la reprise du conflit kurde. Des affrontements meurtriers opposent chaque jour les forces de sécurité aux partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays. Des convois de militaires sont régulièrement pris pour cible.
Selon le quotidien progouvernemental turc Yeni Safak, l'attentat a été commis par un ressortissant syrien, qui serait un certain Salih Necar. Le journal, qui précise que la voiture ayant servi à l'attentat a été louée il y a deux semaines dans la ville d'Izmir, ne dévoile pas ses sources.
La réaction d’Ankara ne s’est pas fait attendre, l’aviation turque ayant bombardé quelques heures après l’attaque des bases du PKK.
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