Hillary Clinton et Donald Trump creusent leur écart dans les primaires

Hillary Clinton et Donald Trump creusent leur écart dans les primaires

L’ancienne secrétaire d’Etat US Hillary Clinton et le milliardaire populiste Donald Trump ont remporté les primaires organisées par leurs partis respectifs, démocrate et républicain, dans le Nevada et en Caroline du Sud. Dans l’attente de la super élection du 1er mars, avec 11 Etats qui éliront leurs délégués aux conventions des deux partis,  les deux candidats semblent s’acheminer vers leur investiture.

Le milliardaire américain de 69 ans a confirmé dans les urnes sa mainmise sur le Parti républicain. Avec un tiers des voix il remporte sans conteste la primaire de Caroline du Sud, un Etat où évangéliques et militaires exercent une influence démesurée. Pour le Washington Post, « il a remporté deux des trois premières consultations chez les républicains, les sondages le donnent vainqueur dans le caucus républicain du Nevada, mardi. Il est aussi donné en tête dans les 13 Etats qui participeront au Super Tuesday, le 1er mars. Il est de facto le favori pour l’investiture républicaine. Le Parti républicain doit prendre ces faits en considération et se demander s’il y a un moyen pour l’arrêter ou pas ».

Dans le camp démocrate, les résultats des "caucus" du Nevada, samedi, ont déclenché un soupir de soulagement collectif. Hillary Clinton, 68 ans, a remporté la consultation de cinq points, de quoi faire rebondir sa candidature après la déroute du New Hampshire. Hillary Clinton a remporté la victoire dont elle avait besoin pour rassurer ses partisans avant la primaire de Caroline du Sud et le Super Tuesday. Elle a fait le plein de voix chez les Afro-Américains, tandis que les Latinos ont été séduits par Bernie Sanders, son challenger « socialiste ». « Certains avaient peut-être douté de nous, mais nous n'avons jamais douté », a-t-elle déclaré lors d'un discours à Las Vegas. Pour la première fois du cycle des primaires, l'ex-ultra favorite pouvait savourer une victoire, même courte.

Les Américains aiment les « winners » (gagnants) et détestent les « losers » (perdants). Trump leur promet de gagner, « jusqu’à ce qu’ils en aient marre », et Clinton leur promet de remettre la nation à l’endroit. Prochain test ce fameux 1er mars où les choses se clarifieront presque définitivement pour les investitures, Jeb Bush, fils et frère de président et ancien favori républicain, ayant jeté l’éponge et renoncé à continuer la marche vers cette investiture qui paraît d’ores et déjà promise à Trump.

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