La Fondation Banque Populaire engage la phase 2 du programme Bodour en faveur des jeunes
- --
- 01 mai 2016 --
- Business
Après le succès de la première tranche du programme Bodour destiné au financement de jeunes entrepreneurs dans le monde arabe, Attawfiq Micro-Finance (AMF), filiale du Groupe Banque Populaire annonce la signature d’un protocole d’accord avec Silatech pour le lancement de la phase 2 du même programme.
Doté d’un fonds de près d’un milliards de DH (945 pour être précis), « Bodour II » est destiné au financement et à l’accompagnement de 90.000 entreprises jeunes à l’horizon 2020. AMF et Silatech prévoient à cet effet de développer une gamme de produits spécialement conçus pour les jeunes de 18-30 ans et destinés à la création de start-ups ou au développement de micro-entreprises existantes lancées par des jeunes.
Ainsi donc, le financement sera assuré par la Fondation de la Banque populaire, alors que les fonds de garantie, l’accompagnement financier et une assistance technique reviendront à Silatech..
Dans le cadre de leur programme et de leur ambition de créer plus de 144.000 emplois sur une période de cinq ans – Bodour I ayant déjà financé 30.000 jeunes entrepreneurs en 2012 –, AMF et Silatech envisagent de « conjuguer leur expertise pour pouvoir offrir une gamme innovante et complète de produits spécialement développée pour les jeunes 18-30 ans », souligne le Directeur général d’AMF Mohamed Allouch.
Rappelons qu’AMF est une association à but non lucratif de microcrédit et l’une des plus importantes Institutions de micro-finance au Maroc et dans la région MENA. Elle a été créée en mars 2000 par le Groupe Banque Populaire pour contribuer, aux côtés de l’Etat et d’autres ONG, à l’effort national de lutte contre la pauvreté. Pour sa part, Silatech est une création de Sheika Moza, l’ancienne Première dame de Qatar, qui l’avait mise en place en 2008 pour promouvoir la création d’emplois, l’entreprenariat, l’accès au financement et aux marchés, ainsi que la participation et l’engagement des jeunes dans le développement économique.
Commentaires