Elections US, Trump et Clinton presque vainqueurs à la veille d’une primaire cruciale

Elections US, Trump et Clinton presque vainqueurs à la veille d’une primaire cruciale

Dans l’Indiana, les candidats républicains veulent rafler les 57 délégués, le plus gros contingent avant celui de Californie. Donald Trump veut trancher aujourd’hui, en envoyant son adversaire distancé le sénateur du Texas Ted Cruz dans les cordes, et même en dehors du ring. Côté démocrate, Bernie Sanders doit absolument gagner pour redonner de la vitalité à ses partisans, sachant qu’Hillary Clinton est déjà loin devant lui dans la course aux délégués.

Donald Trump recueille 49% des intentions de vote des républicains, contre 34% pour Ted Cruz, selon un sondage NBC/Wall Street Journal dimanche. Il compte déjà un millier de délégués sur les 1.237 nécessaires pour emporter la primaire républicaine avant la Convention du parti en juillet. Si tel n’est pas le cas, tout pourra se jouer dans les coulisses et les « Tout sauf Trump » pourraient, finalement, gagner.

Il n’empêche… Ted Cruz ne veut pas s’avouer vaincu, déclarant que « tant que nous avons une voie viable vers la victoire, je me battrai jusqu'à la fin », et promettant de rester en course quoiqu'il arrive ce 3 mai.  Quant au milliardaire newyorkais, égal à lui-même, il a lancé à une foule de ses partisans que « si on gagne dans l'Indiana, c'est fini. Et après on pourra se concentrer sur Hillary la malhonnête » !

Chez les Démocrates, et avec quelque 2.176 délégués, il suffit à Hillary Clinton de récupérer environ 20% du millier de délégués restants pour atteindre la majorité de 2.383. Leur répartition se faisant à la proportionnelle stricte, elle est assurée d'en empocher à chaque scrutin, même là où Bernie Sanders arrivera premier. La consécration n’est donc pas loin pour l’ancienne First Lady et ancienne Secrétaire d’Etat, qui rêve d’en découdre avec Trump.

Le sénateur du Vermont a quand même dit à ses partisans qu’il a  « l'impression que vous ne vous laissez pas intimider par l'establishment », mais le cœur n’y est plus et sa campagne marque le pas, même s’il a affirmé, dans une sorte de méthode Coué, qu’il avait gagné 17 Etats (sur 42 Etats et territoires ayant voté).

Mme Clinton, elle, commence à regarder davantage du côté de Trump… « Nous ne pouvons pas laisser l'héritage de Barack Obama tomber entre les mains de Donald Trump », a-t-elle dit dimanche à Détroit.

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