Elections US, Trump assuré de l’investiture et Clinton presque…

Elections US, Trump assuré de l’investiture et Clinton presque…

Après la victoire spectaculaire du milliardaire newyorkais Donald Trump  dans l’Indiana, son principal rival, le sénateur texan Ted Cruz a jeté l'éponge. Les neuf primaires restantes, dont les dernières auront lieu le 7 juin, devraient être une formalité. Hillary Clinton, au soir du vote dans l’Indiana, n’a pas vraiment de quoi se réjouir. Elle a de nouveau essuyé une défaite cuisante. C'était attendu, elle n'a quasiment pas fait campagne dans cet État, mais cela ne change pas la donne, car elle est presqu’investie.

Il y a encore quelques mois, personne n’y croyait. C’est pourtant quasiment officiel. Donald Trump devrait être le candidat américain à la Maison-Blanche lors des prochaines élections présidentielles. Après sa défaite massive aux primaires, Ted Cruz a annoncé qu'il se retirait de la course. Donald Trump devrait ainsi obtenir la majorité des délégués nécessaires pour remporter l'investiture, car John Kasich, son seul rival encore en lice, n'a gagné qu'un seul État et n'a aucune chance de lui faire de l'ombre. On s'achemine donc maintenant vers un duel Donald-Hillary pour le scrutin de novembre.

Trump compte près de 1.050 délégués, se rapprochant des 1.237 délégués nécessaires pour obtenir l'investiture du parti. Beau joueur, le milliardaire a félicité Cruz, « un formidable adversaire ». Désormais, « le plus important est d’unifier le parti », a souligné le milliardaire. Comme en écho, le patron du parti républicain, Reince Priebus, a répondu sur Twitter. « Nous devons nous rassembler pour battre Hillary Clinton ». Si même eux le disent...

Côté démocrate, Bernie Sanders a créé la surprise en s’imposant d’une courte tête face à Hillary Clinton, (52,7 % contre 47,3 %), mais c’est quand même une défaite dure à avaler pour l’ancienne First Lady. Or, comme les 83 délégués sont attribués à la proportionnelle, sa victoire ne change pas foncièrement la donne : Clinton a désormais plus de 2.200 délégués, contre moins de 1.500 à Sanders. Avec une dizaine d’Etats restants, l’ancienne secrétaire d’Etat est mathématiquement presque assurée de franchir la barre des 2.383 délégués.

Dans le duel attendu, donc, entre « The Donald » et Hillary, cette dernière semble bien partie car, bien qu’à la traîne auprès de l’électorat blanc acquis à Sanders, elle a raflé la mise chez les Noirs et les Hispaniques, et 70 % de l’électorat féminin est contre Trump, trop machiste aux yeux des électrices, majoritaires pour l’élection présidentielle.

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