Crash d’EgyptAir, accident ou attentat ? Des débris retrouvés

Crash d’EgyptAir, accident ou attentat ? Des débris retrouvés

Au lendemain de la disparition des écrans radars d'un Airbus assurant la liaison entre Paris et l'Egypte, on ne sait encore rien des causes du drame. Si l'appareil s’est bien abîmé en mer au large des côtes grecques et dans l’espace aérien égyptien, des débris viennent d'être retrouvés par la marine égyptienne, annonce son état-major, en plus d'effets personnels. Attentat terroriste ? Accident dû à une avarie technique ? « Toutes les hypothèses sont examinées », assure le gouvernement français, « la piste terroriste est envisageable », déclare un ministre égyptien.

30 heures après le crash, aucune revendication n'est venue étayer la thèse de l'attentat terroriste comme aucune certitude ne confirme celle d'une avarie technique, et le travail des enquêteurs se poursuit. Pour l’instant, il s’agit de localiser le point d’impact avec l’eau, pour lancer les recherches des boîtes noires de l’appareil. Les marines égyptienne, française et grecque s'y emploient.

Les autorités égyptiennes envisagent l'hypothèse que l'avion ait été la cible d'une attaque terroriste, aucun message de détresse n'ayant été émis par l'équipage avant sa chute brutale et alors que les conditions météo étaient excellentes.

Or, l'absence d'appel de détresse de l'équipage semble indiquer, pour les experts, qu'un incident soudain est survenu. Une explosion à bord semble un scénario très plausible, comme ce fut le cas de l'avion de touristes russes cible d'un attentat à la bombe le 31 octobre alors qu'il venait de décoller de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le sud-est de l'Egypte, à destination de Moscou.

Si c’est le cas, cela posera la question de la sécurité des aéroports parisiens, puisque le vol avait décollé de Paris Roissy Charles de Gaulle. C’est ce qui explique l’extrême prudence des autorités françaises dans cette affaire. Gérard Arnoux, ancien commandant de bord et président du comité de veille à la sécurité aérienne, va plus loin et avance une autre hypothèse, celle du suicide politique d’un des pilotes, comme cela avait été le cas pour le vol 990 EgyptAir le 31 octobre 1999.

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