Les règles prudentielles appliquées, et imposées, aux banques par la convention dite de Bâle II sont un moyen d’aide à la décision pour maîtriser les risques. Les entreprises ont besoin de financement bancaire et les banques, avant de leur accorder ce concours, les passent au crible par cette notation. Il fallait expliquer aux patrons de quoi il s’agit. « Les Rendez-vous de l’Entreprise », organisés par Attijariwafa Bank ont répondu aux questions.

C’est dans ce cadre que deux séminaires sous la thématique « les entreprises marocaines face à la nouvelle culture de notation » ont été organisés par Attijariwafa Bank à Marrakech et Agadir. Qu’ont donc appris les environ 100 entrepreneurs présents à ces rendez-vous ? Que la notation se base sur des critères quantitatifs (ratios financiers, indicateurs sur le fonctionnement du compte et autres) et qualitatifs (secteur d’activité, qualité de la communication financière et autres), déterminés selon des techniques statistiques universelles.

Cette approche a été initiée en réactivité aux orientations données par la rencontre réunissant BAM, la CGEM et le GPBM pour expliquer aux entreprises les principes de la notation bancaire et les informer sur les outils et les leviers permettant d’améliorer leur accès au financement. C’est dans ce sillage que l’une des premières banques du pays a mené cette action de sensibilisation envers ses clients dans le but de partager avec eux des moyens pratiques pour améliorer leur notation et démystifier cette notion.

Comment, donc, améliorer la notation et se voir ouvrir les mannes bancaires ? Par a transparence, la communication de la documentation comptable en temps utile, le partage d’informations qualitatives sur l’entreprise et surtout la fiabilité de l’information… Des cas pratiques ont été abordés pour démystifier cette pratique, souvent mal comprise, valant des accusations aux banques de ne pas vouloir financer des crédits aux entreprises.

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