Donald Trump officiellement investi par le parti républicain
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- 20 juillet 2016 --
- International
Réuni en convention à Cleveland, au nord des Etats-Unis, le Parti républicain a formellement désigné mardi 19 juillet le milliardaire new yorkais Donald Trump comme candidat à la présidentielle américaine. Une nomination qui tente de faire oublier les divisions, en ciblant une ennemie commune : la démocrate Hillary Clinton. Mais le parti, malgré le mot d’ordre « unité », reste fortement divisé.
Dans une mise en scène savamment préparée, ce sont les enfants de Donald Trump qui ont annoncé que leur père avait atteint le seuil des 1237 délégués nécessaires pour représenter le Parti républicain le soir du 8 novembre.
Lors du décompte des délégués, chaque État s'est présenté à tour de rôle devant le micro, suivant l'ordre alphabétique. Or, le tour de New York, État d'où est originaire Donald Trump, a été volontairement omis et réservé pour la grande finale.
Lorsque les 89 délégués remportés par M. Trump lors des primaires de New York lui ont permis de dépasser le nombre de délégués nécessaires pour remporter l'investiture, son fils Donald l'a déclaré gagnant. La chanson New York, New York est ensuite venue ponctuer ce moment.
Le milliardaire acceptera formellement l’investiture jeudi en vue de la présidentielle de novembre lors d’un discours en prime-time.
Il y a un an, personne ne croyait à sa victoire. A l'annonce de sa candidature, le 16 juin 2015, rares étaient ceux qui osaient parier sur l'homme d'affaires excentrique et populiste âgé de 70 ans, qui n'a jamais exercé de fonctions électives. Quelques semaines lui ont pourtant suffi pour distancer Jeb Bush, le favori d'alors, et s'imposer comme le prétendant le plus sérieux à l'investiture du Grand Old Party. Le 19 juillet 2016, une partie de l’Amérique, la plus conservatrice, consacrait le magnat de l’immobilier.
La convention républicaine, qui précède celle des Démocrates d’une semaine, a néanmoins été boycottée par l’ancien président George Bush Sr, son fils également ancien président George W. Bush et le prétendant malheureux Jeb Bush. Le sénateur John McCain, ancien rival de Barack Obama en 2008, a lui aussi décidé de ne pas prendre part à la grand-messe républicaine. Pour l’instant, les sondages donnent Hillary Clinton largement vainqueur, avec des écarts de 4 à 7 points.
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