Le Cameroun garde (provisoirement) l’organisation de la CAN 2019, mais le Kenya perd celle de la CHAN 2018

Le Cameroun garde (provisoirement) l’organisation de la CAN 2019, mais le Kenya perd celle de la CHAN 2018

Une réunion de la Confédération africaine de football (CAF) s’est tenue hier 25 septembre à Accra, au Ghana, et l’ordre du jour était axé, entre autres, sur la question du maintien, ou du retrait, de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun et de la CHAN 2018 (Championnat d'Afrique des nations) au Kenya.

Selon des sources bien informées à la CAF, la réunion de son Comité exécutif tenue hier à Accra au Ghana était le terrain propice pour retirer officiellement l’organisation de la phase finale de la CAN 2019 au Cameroun au profit du Maroc, pays qui a porté à bras le corps au mois de mars 2017, la candidature à la présidence de la CAF, du malgache Ahmad contre le camerounais Issa Hayatou.

En août dernier, le nouveau président de la CAF avait eu une sortie remarquée, quand il avait déclaré que le Cameroun ne pouvait organiser une CAN, même avec quatre équipes, vu l’état de ses terrains et autres infrastructures.

Mais une diplomatie de coulisses menée par des personnalités qui ont leurs grandes entrées à la CAF et à Yaoundé, ont permis de calmer les tensions et sauver pour le moment la CAN du Cameroun. Et donc, pour gagner du temps et donner un répit à Yaoundé, il a été décidé qu’ « une réunion de la Commission d'organisation (serait) convoquée dans les plus brefs délais, afin d'élaborer les termes de référence de l'appel d'offres à ouvrir, pour la sélection d'un cabinet d'audit chargé d'effectuer les missions d'inspection des infrastructures devant abriter le tournoi ». Le Maroc maintient son offre de remplacer le Cameroun, le cas échéant.

En revanche, le Comité exécutif de la CAF a décidé « à une écrasante majorité des membres présents, du retrait de la compétition au Kenya au regard des retards accumulés et de différents rapports des missions d'inspection conduites dans le pays,  dont la dernière s'est déroulée du 11 au 17 septembre 2017 ». Aussi, poursuit le communiqué de la CAF, « instruction à été donnée au secrétaire général de la CAF,  d'ouvrir immédiatement un appel à candidature pour un nouveau pays hôte. La date limite de recevabilité des candidatures est de sept jours à compter du dimanche 24 septembre. L'identité du pays hôte sera dévoilée dans un délai de 15 jours maximum à compter de l'ouverture de l'appel à candidatures ».

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