Doing Business 2018, le Maroc recule d’une place et se classe au 69ème rang
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- 31 octobre 2017 --
- Economie
Le rapport/classement Doing Business 2018, édité par la Banque mondiale et la Société financière internationale, fait apparaître le recul du Maroc d’une place, mais il reste néanmoins à la 69ème place, su un total de 190 pays classés.
Pour rappel, Doing Business mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité à faire des affaires : création d'entreprise, l'obtention d'un permis de construire, raccordement à l'électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Doing Business mesure également la réglementation du marché du travail, ce qui n'est pas inclus dans le classement de cette année.
Et cette année, avec un score de 67,91 points, le royaume se classe au 69ème rang mondial parmi 190 pays. Le Marocest classé 3ème en Afrique derrière l’Ile Maurice (25ème) et le Rwanda (41ème). L’Afrique du Sud est 82ème. Dans la zone MENA, le Maroc est également 3ème, derrière les Emirats Arabes Unis (21ème) et le Bahreïn (66ème).
Pour information au ministre algérien des Affaires étrangères, puisque le site officiel de l’agence de presse de son pays ne pipe mot sur ce classement, l’Algérie est 166ème, en recul de 6 points, et la Libye 185ème.
L'Algérie (166ème) et la Libye (185ème) figurent parmi les pays les plus mal classés au monde. Voici quelques jours, le chef de la diplomatie d’Algérie avait dit ceci : « Doing Business en Afrique du Nord, il n’y a que l’Algérie »…
Le Maroc a obtenu de bons scores dans respectivement la création d’entreprises (92,46/100; 17ème), le paiement des impôts (85,72/100; 25ème), le commerce transfrontalier (81,12/100; 65ème) et l’octroi de permis de construire (79,73/100; 17ème). En revanche, le royaume accuse le coup pour le règlement de l’insolvabilité (34,03; 134ème), l’obtention de prêts (45,00; 105ème) et la protection des investisseurs minoritaires (58,33; 62ème).
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