Une grande enquête du CMC sur l’environnement de l’entreprise au Maroc
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- 08 décembre 2017 --
- Economie
Que pensent les chefs d’entreprise marocains de leur économique en général, et plus spécialement de la compétitivité ? Pour répondre à cette question, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) s’est mis à la manœuvre en 2017, au moyen d’une enquête d’opinion portant sur la perception des entrepreneurs quant à la compétitivité des entreprises, de 2000 à 2010. Résultats.
Les questions, et réponses, ont porté sur la compétitivité mais aussi sur la comparaison avec des économies voisines ou similaires, sur les atouts et les handicaps du Maroc, les mesures et politiques publiques… Le CMC, pour son étude, déclare un échantillon d’entreprises dont on ne connaît pas les détails, ce qui relativise les résultats obtenus et présentés.
1/ Compétitivité
Ils sont 53,8% des chefs d’entreprises marocains enquêtés à estimer que l’environnement économique au Maroc est plutôt compétitif, et 46,2% pensent le contraire. Pour après 2010, 59% des patrons ont déclaré que l’économie nationale a été compétitive et 7,7% d’entre eux vont plus loin et pensent qu’elle a été très compétitive.
Qu’est-ce qui leur fait penser cela ? La qualité des infrastructures de transport et de communication, le bon choix stratégique dans certaines filières de l’économie, et le niveau de rémunération des salariés.
2/ Les mesures gouvernementales
Les mesures annoncées par le gouvernement au cours de ces dernières années sont perçues favorablement par les chefs d’entreprise touchés par ce sondage. Ils sont presque 77% à partager cet avis.
En revanche, au niveau du régime des changes, 61,8% des responsables estiment qu’il ne favorise pas la compétitivité de l’économie marocaine. Pour plus de 76% de ces industriels, un taux de change flexible stimulerait la compétitivité des entreprises nationales.
3/ Les leviers pour renforcer l’économie marocaine
4/ La comparaison avec d’autres économies
5/ Les handicaps de l’environnement entrepreneurial
Ils se résument dans ces éléments, pour 85% des sondés : L’insuffisance des investissements dans la recherche et l’innovation, l’écart entre la formation et les besoins de l’entreprise.
34 à 56% des patrons estiment en revanche que les handicaps que connaît l’entreprise marocaine le coût de l’énergie, la mauvaise qualité du dialogue social, le manque de souplesse pour embaucher ou licencier et la lourdeur des charges sociales sont également considérés comme des obstacles à la compétitivité.
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