Hervé Renard, partira, partira pas en Algérie ?

Hervé Renard, partira, partira pas en Algérie ?

Ces derniers jours, la presse algérienne rapporte des informations sur l’imminente arrivée du sélectionneur de l’équipe marocaine de football en Algérie. Les informations sont écrites au conditionnel, mais des chiffres précis sont avancés. Face à cela, le mutisme de l’intéressé, qui avait fait une sortie voici quelques semaines pour démentir (mollement) les faits, reste trouble.

En effet, selon une source proche de la Fédération algérienne de football (FAF), le premier responsable du football algérien, Kheïreddine Zetchi a décidé de réactiver la piste menant au technicien français. Lié au Maroc par un contrat qui court jusqu’en 2022, Hervé Renard devrait rencontrer le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) Fouzi Lekjaâ cette semaine, pour essayer de trouver un accord concernant son départ.

Dans le cas d’une décision unilatérale du coach français, la FAF règlerait la moitié de la clause libératoire, et Hervé Renard toucherait 60 à 70.000 euros par mois.

Contactée par nos confrères de Mowatine, la Fédération marocaine (FRMF) a affirmé que « pour l’instant, rien de nouveau ne s’est produit et le contrat du technicien court jusqu’en 2022 ». Pour l’instant… Fort bien, mais le Français devait quand même se réunir avec Fouzi Lekjaâ : « Rien n’a été fait encore, et cela devrait être décidé dan les deux jours qui suivent », ajoute la FRMF par la voix de son porte-parole Mohamed Maqrouf, qui précise que « ce que disent les Algériens, responsables ou non, les concerne. Pour l’heure, encore une fois, rien n’indique un départ d’Hervé Renard ».

Pour sa part, l’intéressé, Hervé Renard, a publié son dernier tweet sur la question de son départ le 2 juillet : « Contrairement à ce qu’il peut se dire dans certains médias, je n’ai eu aucune réunion depuis la fin de notre parcours à la coupe du monde. De ce fait, je n’ai pu exprimer aucune exigence particulière pour le futur. Dont acte ! ». Mais au vu de l’insistance algérienne sur son cas, ils erait, peut-être, inspiré, de dire quelque chose. On attend.

AB

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