Entre corruption et CAN 2019, la CAF a envie de tourner la page
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- 06 août 2018 --
- Sport
Le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, affirme que le football africain améliore sa lutte contre la corruption malgré une série d’affaires récentes, notamment la suspension de l’ancien vice-président de la fédération ghanéenne Kwesi Nyantekyi.
Par ailleurs, la Fédération de football du Nigeria a confirmé qu'elle enquêtait sur des allégations de corruption à l'encontre de Salisu Yusuf, un membre éminent de l’encadrement l'équipe nationale du pays.
Ahmad a refusé de commenter des cas individuels mais a déclaré à la BBC que la CAF n’était pas restée immobile, avant de déclarer que la corruption n’est pas inhérente dans les sociétés du monde et « peut-être que c’est-ce visible dans certains pays d’Afrique, mais croyez-moi, dans tous les secteurs et dans tous les pays, il y a la corruption », a-t-il déclaré.
Lors de la finale de Cosafa Under-17 à Maurice, Ahmad a déclaré que la CAF avait déjà connu de nombreuses réformes depuis qu’il avait pris la direction il y a 16 mois, « Nous avons commencé à lutter contre la corruption et avons modifié de nombreuses règles. Nous avons déjà changé certains membres de notre personnel impliqués dans des affaires de corruption. », avait-il déclaré.
Cependant, Ahmad prévoit de rencontrer le ministre de la Jeunesse et des Sports du Ghana, Isaac Asiamah, la semaine prochaine pour discuter de la crise actuelle dans le pays où la fédération est pratiquement disparue.
Cameroun 2019
De l’autre côté la CAF n’est pas totalement sortie de soucis. En perspective de la Coupe d’Afrique des clubs 2019 au Cameroun, les inquiétudes grandissent quant à la capacité du pays à organiser la compétition africaine.
Six mois après avoir reçu le feu vert provisoire pour organiser l'événement phare de la région, la Coupe d'Afrique des Nations, en 2019, les rapports suggèrent que le Cameroun pourrait être privé de ses droits d'accueil par la Confédération Africaine de Football, mais la CAF qui l’avait émis en coulisse aurait ensuite démenti l’information.
Pourtant, la CAF a envoyé une équipe d’inspection au début de cette année pour évaluer les préparatifs après que le président, Ahmad Ahmad, mette en doute les qualifications du Cameroun pour organiser le tournoi élargi qui impliquera pour la première fois 24 équipes.
Les inspecteurs ont apparemment insisté pour une nouvelle visite dans les mois à venir, mais un responsable de la CAF a déclaré à ce moment-là que l’hébergement n’était plus « en cause » sans plus de précision a révélé l’agence de presse nigériane.
Maintenant, semble-t-il, la CAF a peut-être changé d'avis à la suite d'un rapport d'inspection accablant selon lequel le Nigéria ou le Maroc seraient des hôtes potentiels de remplacement.
Maintenant, il ne reste que quelques mois à ce pays d'Afrique centrale pour mener à bien les préparatifs. Ahmad lui déclare qu’il se prononcera du sort du Cameroun que lors du congrès extraordinaire de la CAF en septembre dans la station balnéaire égyptienne de Sharm El Sheikh.
MN
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