Le secteur primaire représente près de 13,9% des valeurs ajoutées
Le secteur primaire a représenté près de 13,9% du total des valeurs ajoutées aux prix courants durant la période 2008-2017, contre 12,9% pour l'agriculture et 1% pour la pêche, selon la DEPF.
Ce secteur, qui joue un important rôle économique, social et environnemental au Maroc, emploie plus de 4 millions de personnes en 2017, soit 38,7% de la population active occupée, relève, lundi, la DEPF dans un tableau de bord sectoriel qui retrace les mutations structurelles de l'économie marocaine depuis 2000.
En outre, le secteur agricole a réalisé une croissance soutenue et moins erratique de sa valeur ajoutée, avec un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 6% sur la période 2008-2017, attestant d' « un bon comportement des différentes filières agricoles », notamment céréalière dont les performances se situent au-dessus de la moyenne, ajoute la même source.
Le caractère soutenu de la croissance du secteur agricole apparaît au niveau de la baisse marquée de l'écart-type de la Valeur Ajoutée Agricole (VAA) de près de 63,5% entre les deux périodes 1990-1999 et 2000-2017, induite notamment par un rétrécissement du poids de la céréaliculture dans la VAA, explique la même source. Le document fait également ressortir que l'investissement public global au niveau du secteur agricole a plus que triplé sur la période 2008-2016, passant de près de 3,1 à 9,9 milliards de dirhams (MMDH), soit un taux de croissance annuel moyen de près de 14,4%. La même évolution est observée au niveau de la composante « soutien à l’investissement privé » qui est passée de 1 à 3,3 MMDH sur la même période, ajoute la DEPF. La présentation de ce tableau de bord est conçue de manière à faire ressortir les mutations structurelles de l'économie marocaine depuis 2000, selon la DEPF, qui précise que les graphiques et tableaux réunis dans ce document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles de l’économie marocaine.
La présentation de ce tableau de bord est conçue de manière à faire ressortir les mutations structurelles de l'économie marocaine depuis 2000, selon la DEPF, qui précise que les graphiques et tableaux réunis dans ce document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles de l’économie marocaine.
La rédaction
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