Filière sucrière: Une production annuelle estimée 1,65 million de tonnes
La capacité moyenne journalière de la filière sucrière au Maroc s'est élevée à 6.500 tonnes, soit une capacité de production d'environ 1,65 million de tonnes par an.
Cette filière, qui évolue au cœur d'un large écosystème, génère 5.000 emplois directs et indirects et permet de garantir un revenu pour 80.000 exploitants agricoles de betterave à sucre et de canne à sucre dans cinq régions du Royaume, a rappelé M. Fikrat à l'ouverture de la 3ème édition de la conférence internationale du sucre, organisée sous le thème « La région MENA, une puissance en émergence ». La filière sucrière, où plus d'un milliard de dollars a été investi ces dernières années, dispose aussi de 1.000 clients partenaires et de plus de 1.200 très petites entreprises (TPE) et entrepreneurs dans huit sites industriels qui couvrent 5 régions, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M. Fikrat a mis l'accent sur les efforts déployés pour développer les performances de la filière, soulignant qu'aujourd'hui, l'amélioration du rendement de la productivité s'est poursuivie par l'entrée récente de la transformation digitale pour un amont agricole sucrier numérique.
De son côté, le président de la la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER), Ahmed Ouayach, a souligné que depuis le lancement du Plan Maroc Vert en 2008, « la filière sucrière a été la première à adhérer spontanément à ce projet et a été tout le long de cette décennie un exemple de réussite ».
Il a, dans ce sens, relevé que l'organisation professionnelle et la recherche et développement ont été des leviers déterminants pour la modernisation de cette filière, précisant qu'en dix ans, « nous sommes passés de 5 tonnes de sucre extractible à 12 t et les revenus des agriculteurs ont été presque multipliés par trois ».
En tant que gisement d'emploi, la filière continue à assurer plus de 10 millions de journées de travail par an, a noté M. Ouayach, ajoutant qu'au-delà de ces succès rapides, la filière s'inscrit dans le développement durable en s'engageant dans la diminution de son empreinte carbonne, déjà réduite de 40% en dix ans, et avec pour objectif une diminution supplémentaire de 20% d'ici 2020.
La rédaction
Commentaires