Casablanca et Rabat croulent sous le poids des dettes
Casablanca et Rabat sont les deux villes les plus surendettées du pays, à l’inverse de la plupart des localités se trouvant dans la région de l’Oriental, d’après les données arrêtées par la direction de la supervision bancaire relevant de Bank Al-Maghrib. Rapporté par le site 360.ma
Naturellement la capitale économique du royaume est placé en tête du classement des villes les plus endettées. En effet, selon la BAM il existe un déséquilibre entre les dépôts collectés et les crédits distribués. Ainsi, l'écart se chiffre à 234,11 milliards de dirhams à fin décembre 2018, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 15 mai. La métropole captait ainsi 33,7% des dépôts collectés et 62% des crédits distribués. Elle est endettée à hauteur de 548,02 milliards de dirhams.
En deuxième position, on trouve Rabat. Fin décembre 2018, l’écart entre les dépôts et crédits était estimé à 19,73 milliards de dirhams. Et dans la région Rabat-Salé-Kénitra, deux petites villes recourent davantage aux crédits: Rommani et Tamesna. Dans la première localité, l’encours distribué constitue le double des dépôts collectés. Dans la seconde, 121,330 millions de crédits ont été distribués à fin 2018 contre des dépôts de l’ordre de 110,935 millions de dirhams, comme l’énumère le journal dans ses colonnes.
Quant aux villes les moins endettées, elles se situent en majorité dans la région de l’Oriental. Le plus faible encourt distribué? A Talsint. A fin décembre, ses crédits ont atteint 2,51 millions de dirhams et les dépôts collectés près de 93 millions de dirhams, comme le met en avant le quotidien, précisant que dans le Rif, la localité de Tamsamane a vu, à fin 2018, ses crédits atteindre un encours de 7,64 millions de dirhams et ses dépôts collectés 788,93 millions de dirhams.
La rédaction
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