Table ronde à Tanger sur les moyens de renforcer l'investissement industriel
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a organisé, mercredi à Tanger, une table ronde sur les moyens visant à renforcer et à améliorer l'investissement industriel national.
A travers cette table ronde, la CGEM tente de montrer qu'il est indispensable que l'industrie nationale contribue davantage dans la richesse du Maroc, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le président de la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Adil Rais, précisant qu'il n'existe pas de pays développé sans une « forte » industrie locale.
Cette rencontre est également l'occasion de tenter de trouver des solutions et de réfléchir à une vision pour permettre à l'entreprise marocaine de se développer à l'intérieur du pays, a ajouté M. Rais, précisant que le but est que « l'investissement national soit aussi un moteur de l'économie marocaine ».
Pour sa part, le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami a mis en avant le progrès qu'a connu l'industrie marocaine depuis 2005 avec les différents plans du Royaume, appelant dans ce sens à développer davantage de secteurs exportateurs tels que ceux de la pharmacie et de la chimie.
Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de créer plus d'intégration locale en garantissant des fournisseurs locaux aux secteurs exportateurs, afin qu'ils cessent d'importer énormément d'entrants pour leur production, mettant en avant, dans ce sens, l'importance d'augmenter le degré de sophistication technologique des exportations.
Quant au directeur de la Caisse centrale de garantie (CCG), Hicham Zanati Serghini, il a précisé que le rôle de la CCG est d'aider le secteur financier à financer davantage les entreprises, notant que le secteur industriel est le principal bénéficiaire d'un nombre important des outils qu'offre la Caisse pour réduire le risque collatéral couru par les entreprises.
La CCG a plafonné ses engagements dans ce sens à 10 millions de dirhams, mais peut les augmenter à 20 millions de dirhams si l'entreprise prouve qu'elle améliore sa gouvernance, a-t-il expliqué, faisant savoir que la caisse offre également un financement à taux très bas en ce qui concerne les investissements qui prennent en compte la baisse de l'empreinte carbone.
Ont également pris part à cette table ronde, visant à examiner les moyens de soutien, de financement et de simplification des procédures pour développer les entreprises industrielles marocaines, le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion, la représentante de la Société financière internationale, ainsi que divers chefs d'entreprises marocaines opérant dans le secteur industriel.
La rédaction
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