La Banque mondiale confirme une récession économique durable au Maroc

La Banque mondiale confirme une récession économique durable au Maroc

Le dernier rapport de suivi de la situation économique au Maroc, établi par le Groupe de la Banque mondiale, plus précisément par la cellule Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la World Practice for Macroeconomics, Trade and Investment (MTI), dresse un état des lieux inquiétant de la situation économique au Maroc et annonce le prochain développement.

Selon ce rapport, le Maroc a réalisé, au cours des 20 dernières années, des progrès économiques et sociaux considérables grâce à des investissements publics importants, des «réformes structurelles», ainsi que des mesures assurant la stabilité macroéconomique. Cela aurait permis de réduire l'extrême pauvreté et d'augmenter l'espérance de vie, avec un meilleur accès aux «services publics essentiels» et le développement de nombreuses infrastructures publiques.

Paradoxalement, malgré ces acquis, le même rapport souligne que «le choc soudain de Covid-19 a entraîné l'économie dans une brusque récession, la première depuis 1995», qui rappelle le discours de feu le roi Hassan II, évoquant le risque d'un possible «crise cardiaque» à laquelle le Maroc a été exposé. Ainsi, l'équipe de la BM qui a établi ce rapport annonce une baisse du PIB réel à -4% en 2020, et explique cette contraction par la baisse de la production de biens et services, la réduction des exportations, la perturbation des chaînes de valeur mondiales, comme ainsi qu’une baisse du tourisme international. Les entreprises ont ainsi été contraintes de réduire, voire d'arrêter, leurs activités de production et leurs effectifs. Les travailleurs, en particulier ceux du secteur informel très vulnérable, sont les premiers à subir un «choc aux proportions historiques». Aide gouvernementale, aurait contribué à atténuer, en partie, la perte de revenu de 19% des ménages. Le déficit du compte courant devrait atteindre -8,4% en 2020, malgré la baisse des importations (sauf pour les céréales, dont les importations ont augmenté, fin juillet 2020, de 50%, par rapport à la même période de l'année 2019). Cette baisse est principalement due à la baisse des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger. Les recettes publiques, notamment fiscales, connaîtront une baisse durable, tandis que les dépenses publiques, notamment celles liées à la santé et à la protection sociale en général, augmenteront. Ainsi, le déficit budgétaire devrait atteindre - 7,5%, en 2020. La dette publique devra augmenter. malgré la baisse des importations (sauf pour les céréales, dont les importations ont augmenté, fin juillet 2020, de 50%, par rapport à la même période de l'année 2019). Cette baisse est principalement due à la baisse des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger. Les recettes publiques, notamment fiscales, connaîtront une baisse durable, tandis que les dépenses publiques, notamment celles liées à la santé et à la protection sociale en général, augmenteront. Ainsi, le déficit budgétaire devrait atteindre - 7,5%, en 2020. La dette publique devra augmenter. malgré la baisse des importations (sauf pour les céréales, dont les importations ont augmenté, fin juillet 2020, de 50%, par rapport à la même période de l'année 2019). Cette baisse est principalement due à la baisse des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds des Marocains résidant à l'étranger. Les recettes publiques, notamment fiscales, connaîtront une baisse durable, tandis que les dépenses publiques, notamment celles liées à la santé et à la protection sociale en général, augmenteront. Ainsi, le déficit budgétaire devrait atteindre - 7,5%, en 2020. La dette publique devra augmenter. en particulier celle relative à la santé et à la protection sociale en général, augmentera. Ainsi, le déficit budgétaire devrait atteindre - 7,5%, en 2020. La dette publique devra augmenter. en particulier celle relative à la santé et à la protection sociale en général, augmentera. Ainsi, le déficit budgétaire devrait atteindre - 7,5%, en 2020. La dette publique devra augmenter.

Dans l'immédiat, la réponse du gouvernement a été rapide et décisive, évitant une épidémie à grande échelle. Cependant, pour les auteurs dudit rapport de la Banque mondiale, la reprise économique post-Covid-19 prendra beaucoup de temps. La croissance ne peut reprendre son niveau antérieur qu'à partir de 2022, avec un degré élevé d'incertitude défavorable à l'investissement privé. Face à cette situation, l'équipe de la Banque mondiale préconise de passer d'une phase d'atténuation à une phase d'adaptation pour assurer la résilience (…). Des perspectives sombres qui ne peuvent que renforcer le doute et l'incertitude. En fait, la crise sanitaire a été avant tout un accélérateur et un révélateur des obstacles structurels au développement, existant bien avant, et pour lesquels une commission en charge du nouveau modèle de développement a été créée par le Souverain. Il s'agit d'un processus endogène très prometteur.

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