Une grève nationale de trois jours est prévue les 16, 17 et 18 janvier 2024, ralliant les professionnels de la santé. Cette décision découle des accords signés par le ministère de la Santé, qui n'ont toujours pas abouti à l'amélioration des conditions des infirmiers et des techniciens de santé.

Du secteur de l'Éducation à celui de la Santé, les mouvements de grève se multiplient, portant sur diverses revendications, et l'élaboration de nouvelles réformes demeure une nécessité pressante.

Cette fois-ci, c'est le personnel de santé qui exprime ses préoccupations, notamment en ce qui concerne l'indemnisation des risques professionnels et l'amélioration des conditions de promotion et d'avancement. Les infirmiers et assistants médicaux envisagent de manifester dans la capitale du Royaume pour dénoncer l'absence d'équité en matière d'indemnisation des risques professionnels, parmi d'autres revendications.

Le communiqué du mouvement annonce une manifestation nationale le 17 janvier 2024, rassemblant des professionnels de la santé de toutes générations. Le mouvement critique la politique jugée "dépassée" du ministère de tutelle et affirme maintenir les grèves et les formes de contestations jusqu'à ce que les revendications du personnel soient prises en compte.

Les infirmiers et les techniciens de santé dénoncent le non-respect de leurs droits, citant des exemples tels que des retraités maintenus à l'échelon 10 et des infirmiers confrontés à des délais d'attente prolongés pour repasser leur concours. 

La même source indique que 37 000 cadres infirmiers et techniciens de santé ne sont pas équitablement indemnisés pour les risques professionnels depuis plus de vingt ans. Ces manifestations visent une augmentation minimale de 3000 dirhams du salaire fixe, l'amélioration des conditions de promotion, la réparation pour les victimes des décrets, la suppression des quotas, la promotion exceptionnelle des infirmiers stagiaires et des assistants, des compensations équitables pour les étudiants infirmiers pendant les stages, ainsi que la création du cadre de santé supérieur.

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