Le Maroc ambitionne d'étendre son réseau autoroutier à 3000 km d'ici 2030

Le Maroc ambitionne d'étendre son réseau autoroutier à 3000 km d'ici 2030

Le Maroc se fixe des objectifs ambitieux pour son réseau autoroutier dans la perspective de la Coupe du Monde 2030, qu'il coorganisera aux côtés de l'Espagne et du Portugal. Le ministère de l'Équipement et de l'Eau a annoncé un investissement de 2,1 milliards de dirhams dans divers projets, notamment la finalisation des deux derniers lots de l'autoroute Casablanca-Berrechid.

Le pays vise à exploiter cette opportunité mondiale pour étendre significativement son réseau autoroutier, avec un plan ambitieux pour atteindre 3000 km d'ici 2030, contre les 1800 km actuels. Parmi les projets phares, l'autoroute continentale Casablanca-Rabat se démarque, avec son lancement prévu cette année.

Cette nouvelle infrastructure, située à proximité du futur Grand stade de Casablanca à Benslimane, renforcera l'accessibilité au stade grâce à une connexion directe au réseau autoroutier national.

Un autre projet d'envergure est l'autoroute entre Marrakech et Fès, passant par Beni Mellal sur une distance d'environ 180 km. Ce projet stratégique vise à briser l'isolement de nombreuses provinces et contribuer au développement socio-économique.

Le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a souligné que d'autres liaisons routières entre différentes villes, telles que Taounate et Fès, Marrakech et Kelâat Es-Sraghna, Marrakech et Safi, Khénifra et Oued Zem, ainsi que Chefchaouen et Tétouan, seront également améliorées.

Un projet majeur révélé par le ministre concerne le tronçon Guercif-Nador, dont le coût est estimé à 5,5 milliards de dirhams. Cette autoroute, subdivisée en trois tronçons, renforcera la connectivité avec le port Nador West Med.

L'organisation de la Coupe du Monde offre également une opportunité de financement pour des projets clés tels que l'autoroute Fès-Marrakech, qui s'étendra sur 400 km, soutenant ainsi le développement socio-économique des régions concernées. Un partenariat public-privé est envisagé pour financer ce projet d'envergure. Le Maroc démontre ainsi son engagement à moderniser le secteur des transports et à renforcer son infrastructure routière pour répondre aux besoins croissants du pays.

N.B

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