Nouvelle marche des blouses blanches prévue ce vendredi
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- 19 janvier 2024 - 09:00 --
- Maroc
Les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie expriment leur mécontentement envers une réforme qu'ils estiment mal conçue, déclenchant ainsi un boycott qui perdure depuis près de deux mois.
Un plan d'action a été établi, prévoyant une marche suivie d'une conférence de presse ce vendredi, visant à exposer leurs revendications et attentes pour garantir une meilleure qualité et des conditions de formation améliorées.
Les séries de grèves persistent, avec le boycott des stages hospitaliers, des cours théoriques et pratiques, ainsi que des examens par les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie. Cette décision vise à protester contre le non-respect de leurs demandes par le ministère de l'Enseignement supérieur, s'étendant sur plus d'un mois.
Une préoccupation majeure des étudiants concerne la réduction de la durée d'études de 7 à 6 ans, sans les mesures d'accompagnement nécessaires pour mettre en œuvre cette modification. La commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie souligne la persistance de problèmes tels que la surcharge et le manque de clarté dans le programme et les stages de la sixième année. Ils critiquent également le retard injustifié dans la publication du cahier des charges pédagogiques pour la réforme du troisième cycle.
De plus, les étudiants dénoncent l'augmentation du nombre d'étudiants sans mesures d'accompagnement adéquates, entraînant une détérioration de la qualité de l'encadrement en raison du surpeuplement des amphithéâtres. Les étudiants en pharmacie revendiquent la suppression des stages prévus en biologie et en industrie au cours de la sixième année.
Face à ces problématiques, la commission annonce le maintien du boycott entamé le 16 décembre, appelant à un dialogue sérieux avec les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Les étudiants prévoient de poursuivre le boycott et organisent une marche de blouses blanches vers le siège du ministère, suivie d'une démarche vers le parlement. Une future conférence de presse est également prévue pour informer l'opinion publique de leurs revendications et des risques potentiels pour les futurs professionnels de la santé.
N.B
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