Le Maroc a réussi à gérer les questions des droits de l’Homme et la démocratie (Bouayache)

Le Maroc a réussi à gérer les questions des droits de l’Homme et la démocratie (Bouayache)

Le Maroc a réussi à gérer les questions des droits de l’Homme et de la démocratie selon une approche basée sur la réflexion autour des solutions à apporter aux problèmes posés et l’implication de tous les acteurs dans les régions du Royaume, a affirmé, mardi à Lisbonne, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Amina Bouayach.

Dans une déclaration à la MAP en marge d’une rencontre organisée par l’ambassade du Royaume à Lisbonne, à l’occasion de la remise à la présidente du CNDH du Prix Nord-Sud, décerné par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, Mme Bouayach a indiqué que la gestion des réformes structurantes engagées par le Maroc, notamment le Code de la famille, la Constitution du Royaume et le modèle de développement, a suivi une approche marocaine des droits de l’Homme basée sur l’interaction continue entre la société civile et l’Etat selon ces règles.

Cette distinction, a-t-elle dit, est “un hommage au parcours du Maroc en matière de droits de l’Homme basé sur un choix volontaire, souverain et irréversible dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie”.

“Je suis convaincue que les droits de la femme au Maroc et les droits de l’homme en général connaîtront de grands progrès grâce au travail accompli par les hommes et les femmes du Maroc, et en écoutant les voix de ceux qui revendiquent une participation égale et paritaire”, a poursuivi le présidente du CNDH, notant que “le débat sur les différentes questions n’aboutit pas toujours à des réponses définitives et concluantes, mais il conduit certainement à la mise en place d’un processus positif, cumulatif et progressif”.

Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur du Maroc à Lisbonne, Othmane Bahnini, a indiqué que l’hommage rendu à Mme Bouayach vient en reconnaissance de sa riche carrière et de son engagement dans la promotion et la défense des droits de l’Homme et de la démocratie aux niveaux national et international. Il s’agit également, selon le diplomate, d’une reconnaissance de l’important travail accompli au quotidien par le CNDH pour assurer la protection et la promotion de la culture des droits de l’Homme au service de la consolidation de la démocratie, une voie irréversible sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Saluant la coopération du Royaume avec le Centre Nord-Sud dans divers domaines, le diplomate a noté que les progrès réalisés au Maroc en matière d’égalité, de justice et de droits de l’Homme sont continuellement soutenus par le Conseil de l’Europe. Et d’ajouter que cette étroite coopération a permis de promouvoir une meilleure compréhension des normes européennes et internationales en matière de droits de l’Homme et leur appropriation par les juristes, la société civile et les étudiants universitaires sur certains thèmes clés de l’agenda des réformes nationales entreprises par le Maroc en la matière.

La présidente du CNDH a reçu le prix Nord-Sud des mains du président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, et du président de l’Assemblée nationale de la République portugaise, José Pedro Aguiar-Branco, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée mardi au Parlement portugais en présence de personnalités de différents horizons.

Le prix Nord-Sud est attribué tous les ans depuis 1995 à deux candidats (personnalités, militants ou organisations) s’étant distingués par leur engagement exceptionnel pour promouvoir la solidarité entre le Nord et le Sud.

Lors des précédentes éditions, le prix a été décerné à des personnalités de haut rang, dont des chefs d’État et des hauts fonctionnaires (l’ancien président du Portugal et haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Jorge Sampaio, la reine Rania de Jordanie, le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, l’ancien président de la Serbie, Boris Tadić, l’ancienne présidente de l’Irlande, Mary Robinson, et bien d’autres).

Parmi les autres lauréats figurent le septième Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et Suzanne Jabbour, Présidente du Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture.

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