Banques : le besoin en liquidité à 138,8 MMDH en novembre 2024

Banques : le besoin en liquidité à 138,8 MMDH en novembre 2024

Le besoin en liquidité des banques a quasiment stagné au cours du mois de novembre 2024, se situant à 138,8 milliards de dirhams (MMDH), en moyenne hebdomadaire, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Économie et des Finances.

Le volume des injections de liquidité de Bank Al-Maghrib (BAM), destinées à la satisfaction de ce besoin, a, toutefois, augmenté à 152,1 MMDH, fait savoir la DEPF dans sa récente note de conjoncture.

Les interventions de BAM ont porté, essentiellement, sur les avances à 7 jours (63,1 MMDH), les opérations de pensions livrées à 1 et 3 mois (51,8 MMDH) et les opérations de prêts garantis accordés dans le cadre des programmes de soutien au financement de la très petite, petite et moyenne entreprise – TPME (37,2 MMDH).

S’agissant du volume moyen des transactions interbancaires, il a reculé, en glissement mensuel, de 15,2% à 2,5 MMDH en novembre 2024.

Quant au taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ), il se maintient depuis le 26 juin 2024 en évolution quasi-stable à 2,75%.

La DEPF rappelle que le Conseil de BAM avait décidé, lors de sa réunion du 17 décembre 2024, de réduire le taux directeur de 25 points de base (pbs) à 2,5% et ce, compte tenu de l’évolution de l’inflation à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix et au regard des fortes incertitudes qui entourent les perspectives à moyen terme notamment au plan international.

Il s’agit de la deuxième réduction du taux directeur opérée cette année après celle du 25 juin 2024 (-25 pbs à 2,75%).

Concernant l’évolution des taux débiteurs, les résultats de l’enquête de la banque centrale au titre du troisième trimestre de 2024 font ressortir une baisse, comparativement au trimestre précédent, du taux moyen pondéré global de 22 pbs à 5,21%.

Cette évolution recouvre le recul des taux des crédits de trésorerie (-31 pbs à 5,08%) et des crédits à l’immobilier (-6 pbs à 5,24%), et la hausse de ceux des crédits à l’équipement (+24 pbs à 5,26%) et des crédits à la consommation (+3 pbs à 7,06%).

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