
CDG Capital : cap sur le rôle stratégique du dépositaire dans la finance marocaine
La Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), via sa filiale CDG Capital, a réuni ce mercredi un panel d’experts, de régulateurs et de professionnels de la finance autour d’un thème stratégique : « Le dépositaire : un acteur clé pour le développement des fonds alternatifs au Maroc ».
En ouverture, le Directeur Général de la CDG, Khalid Safir, a prononcé une allocution structurée, mettant en lumière le rôle essentiel que ces fonds sont appelés à jouer dans la modernisation du système financier marocain.
Diversification, performance durable et soutien à l’économie réelle
Dans un contexte marqué par la recherche de sources de financement diversifiées et de rendements alignés sur les enjeux de durabilité, les fonds alternatifs s’imposent comme des leviers d’action puissants.
Capital-investissement, dette privée, immobilier ou encore infrastructures : ces véhicules peuvent catalyser le financement de projets structurants dans des secteurs clés comme les énergies renouvelables, la santé, le digital ou les infrastructures publiques. Khalid Safir a insisté sur le rôle de soutien aux PME, véritables moteurs de croissance et d’emploi, ainsi que sur l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels pour des produits à impact et à fort potentiel de diversification.
Transparence, sécurité et rôle du dépositaire
Au cœur de cette dynamique, la question de la gouvernance et de la protection des investisseurs s’impose. Pour Safir, le développement harmonieux des fonds alternatifs passe impérativement par un cadre fiable, transparent et conforme aux meilleures pratiques internationales.
Dans cette architecture, le dépositaire joue un rôle stratégique : bien au-delà d’une simple fonction opérationnelle, il garantit la sécurité des actifs, veille à la bonne gouvernance des fonds, et incarne un pilier de confiance au sein de l’écosystème.
« Le dépositaire n’est plus un simple acteur technique : il est le gardien de la régulation, de la transparence et de la crédibilité des véhicules d’investissement alternatifs », a-t-il affirmé.
Vers une gouvernance collective et alignée
L’événement a également été l’occasion d’initier une réflexion collective sur les chantiers prioritaires : adaptation du cadre juridique et fiscal, consolidation des pratiques de marché, montée en compétence des opérateurs.
Khalid Safir a plaidé pour un alignement clair des rôles entre les différents intervenants – régulateurs, sociétés de gestion, dépositaires, investisseurs institutionnels – autour d’une vision commune, afin de bâtir un marché financier plus attractif, plus dynamique et résolument tourné vers l’avenir.
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