Casablanca et Oujda rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO
L’UNESCO accueille ces deux villes marocaines « en reconnaissance de leur engagement à faire du droit à l’éducation pour tous et à tout âge une réalité au niveau local », précise un communiqué de l’organisation.
Casablanca et Oujda rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé vendredi l’institution onusienne basée à Paris.
L’UNESCO accueille les deux villes marocaines parmi les 72 membres nouvellement désignés – répartis dans 46 pays – au sein du Réseau mondial des villes apprenantes, « en reconnaissance de leur engagement hors du commun à faire du droit à l’éducation pour tous et à tout âge une réalité au niveau local », précise un communiqué de l’organisation.
Sur le site de l’UNESCO, les maires de Casablanca, Nabila Rmili, et de Oujda, Mohamed Azzaoui, livrent leurs témoignages concernant l’engagement de leurs villes respectives à cet égard.
Mme Rmili assure qu’à Casablanca, « l’apprentissage tout au long de la vie est au cœur du projet de ville apprenante », permettant à chacun de « s’adapter aux mutations rapides du monde du travail et aux défis urbains et climatiques ».
« La ville collabore avec les acteurs des secteurs éducatif, économique et communautaire pour construire un environnement d’apprentissage accessible et inclusif », détaille la maire de Casablanca, convaincue qu’ « investir dans la formation continue, c’est renforcer les compétences, l’inclusion et la résilience collective de tous les Casablancais ».
Dans la même veine, M. Azzaoui, soutient que l’apprentissage tout au long de la vie est « essentiel pour bâtir une société inclusive et résiliente à Oujda ».
« Il permet à nos citoyens de s’adapter aux mutations économiques, de développer leurs compétences et ainsi de contribuer activement au développement local. En investissant dans la formation continue, nous préparons une ville plus innovante, équitable et durable », précise-t-il.
Citée dans le communiqué, la sous-Directrice générale pour l’éducation Stefania Giannini, insiste que « l’éducation ne se limite pas aux salles de classe » mais « il s’agit d’un effort collectif et les villes jouent un rôle déterminant dans la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie pour tous ».
Et de conclure que « les 72 nouvelles villes apprenantes de l’UNESCO annoncées aujourd’hui redéfinissent l’apprentissage en faisant de chaque rue, bibliothèque, lieu de travail, musée et foyer un espace propice à l’apprentissage et à l’innovation. En faisant de l’éducation une priorité, de la petite enfance à l’âge adulte, ces villes renforcent l’autonomie des populations et ouvrent des perspectives pour tous ».
Avec ces nouvelles admissions, le Réseau mondial des villes apprenantes, lancé en 2013, compte désormais 425 villes réparties dans 91 pays, qui « favorisent ensemble les opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour près de 500 millions de citoyens », d’après l’organisation onusienne.
Les villes apprenantes de l’UNESCO sont présentées comme étant « des communautés dynamiques où l’apprentissage est ancré dans la vie quotidienne, aussi bien dans les écoles, sur les lieux de travail, dans les bibliothèques, qu’au sein des foyers et espaces publics ».
Elles sont censées créer des opportunités pour tous : « elles permettent aux travailleurs de se reconvertir et d’améliorer leurs compétences afin de s’adapter à un marché du travail en constante évolution, elles offrent des cours d’alphabétisation à ceux qui n’ont pas pu y accéder dans leur jeunesse, elles donnent aux citoyens de tous âges les moyens de s’orienter et de façonner l’ère de l’IA, et elles encouragent l’esprit d’entreprise ».
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