Boudrika (Raja) : dirigez bien, jouez mieux, ou partez vite, et définitivement
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Mohamed Boudrika, le jeune président du Raja, se lâche. Son équipe est 4ème du classement de la Botola Pro, à 6 points du leader et rival de toujours, le WAC. Ces dernières semaines, et suite à la valse des entraîneurs du Raja en un an, tout le monde donnait le Portugais José Romao partant, mais Boudrika en a, finalement, décidé le contraire.
Le président du club casablancais est en effet convaincu que ses joueurs gardent toutes leurs chances de remporter le titre et que, de ce fait, il est bien difficile de changer d’entraîneur en cours de route et en si bon chemin. Mais avec Boudrika, on ne sait jamais à quoi s’en tenir, et lui-même semble dire la chose et son contraire.
En effet, depuis Doha au Qatar où il se trouvait en début de semaine pour participer au groupe de travail sur la date des compétitions FIFA en 2022, le président du Raja a affirmé que personne n’était indispensable au Raja et que quiconque se montrerait inutile, ou pas très utile, s’en irait… à commencer par lui. Il a ajouté que dès la prochaine AG, le club connaîtra beaucoup de changements dans son staff dirigeant et aussi dans l’équipe. « Dirigez bien, jouez dur, ou partez vite et définitivement ! », semble dire le jeune président, qui n’a pas oublié de rappeler qu’il a investi beaucoup de son temps et de son argent pour redonner bonne figure à son club.
Cela étant, et en préparation du match retour qui doit l’opposer aux Diables noirs de Brazzaville, le Raja a effectué ce mercredi sa séance d’entraînement en public, devant ses fans, en son stade de l’Oasis à Casablanca. Boudrika est vraiment convaincu que les résultats seront là, sur le plan africain mais aussi national et si, en Botola, un autre club devait remporter le titre, il le fêtera comme cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps, en allusion plutôt perfide pour le WAC.
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