Que vaut le Maroc en matière d’internet ?
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- 16 avril 2015 --
- Lifestyle
Nous vivons dans un monde où chaque chose est étudiée, en comparaison avec les autres pays. Les classements n’en finissent plus mais permettent de savoir où nous nous plaçons. L’Internet society, une ONG américaine fondée en 1992 par les précurseurs d’internet et devenue au fil du temps l’autorité morale la plus influente du web. Elle vient de publier son dernier rapport sur le net dans le monde, et le Maroc n’y est pas trop bien, ou trop mal, classé, sur 180 pays.
Taux de pénétration d’internet
Ainsi, en pénétration d’internet au sein de la population, le Maroc occupe le 67ème rang avec 56% de la population connectée, ce qui serait l’équivalent de la population urbaine du Maroc, le peu de citadins non connectés étant compensés par les ruraux qui le sont. Sur un an, le taux s’est amélioré de seulement 3%. En Arabie Saoudite, ce taux de pénétration est de 60,5%, et il est supérieur à 85% dans les trois émirats du Golfe que sont Bahrein, Qatar et les Emirats Arabes Unis. En Tunisie, il est de 43,8% et en Algérie, de 16,5% !
La liberté sur le web
Là, le Maroc accuse le coup. Le classement ne porte pas sur tous les pays du monde, mais le Maroc y occupe le 44ème rang, tous critères confondus, les barrières d'accès à Internet et la violation des droits d'utilisateurs.
La Tunisie occupe une position un peu plus honorable, avec une 39ème place et l’Algérie ne fait pas partie du classement.
Vitesse de connexion
Le Maroc tient une peu honorable 88ème place avec 1,54 Mbits/s, mais se classe bien au sein de l’Afrique du Nord, puisque la Tunisie est au 91ème rang, l’Egypte au 96ème, l’Algérie au 121ème et la Libye, loin derrière, au 140ème …
Edition de pages Wikipédia
Le Maroc compte environ 2.000 pages mensuelles éditées sur Wikipédia, ex aequo avec son voisin algérien, et le double que les Tunisiens. Il faut dire que nous aussi trois fois plus nombreux qu’eux… Par contre, Qatar édite 1.000 pages également, avec une population de 2 millions de personnes.
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