FIFA gate : Discours croisés et interposés
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- 30 octobre 2015 --
- Sport
Michel Platini, président suspendu de l’UEFA, assure modestement sur un quotidien Suisse qu’il est « l’homme de la situation » pour diriger le football mondial et qu’il est l’unique personne ayant une vision transversale du sport roi. Le Français, ancien meneur de jeu et aussi ancien sélectionneur de l’équipe de France, dirigeant de club et patron de la confédération la plus puissante du monde, a de quoi faire peur à tous ses concurrents. Il le sait, nous le savons et il ne s’en cache même pas en affirmant que « certaines personnes ne veulent pas de moi car j’ai toutes les chances de gagner ».
Michel Platini considère aussi que sa suspension l’empêche de faire campagne et de combattre avec les mêmes armes que ses principaux prétendants. Rappelons que « patoche » aurait encaissé 1,8 million d’euros de la part de Sepp Blatter pour des raisons encore obscures. Il s’en défend en affirmant que « les choses prennent trop de proportions entre les faits que l’on m’impute et la sanction disproportionnée que j’ai à encourir ».
Dans le football comme dans la vie, le hasard fait bien les choses, à moins que ce ne soit pas du tout une histoire de chance puisque quelques jours auparavant, c’est bien l’actuel président de la FIFA qui a pris la parole pour détruire son concurrent direct. Pour le Suisse Blatter, Platini serait derrière tout ce « bazar » que l’on appelle actuellement la FIFA. Mais le président réélu et sortant de la FIFA pourrait être deriière ce dernir scandale en mettent en œuvre le paiemnt différé pour Platni, payé il y a un an pour des services qu’il aurait présenté à la FIFA de 1999 à 2002 !
Lorsque Blatter faisait partie du comité d’organisation du mondial 1998 organisé en France, Michel Platini aurait dit à Blatter qu’il aurait adoré travailler à ses ordres. Quelques années plus tard, Platini serait revenu à la charge auprès du Suisse : « Je veux travailler pour toi, par contre je suis très cher maintenant, pas en dessous d’un million d’euros par an ». Lorsque Michel Platini est entré dans le comité exécutif de l’UEFA et de la FIFA, Blatter aurait rompu le contrat le liant au français, provoquant la colère de ce dernier. Bien après, les relations se sont rompues. Lors de l’Euro 2008 en Suisse et en Autriche, le comité d’organisation dirigé par Platini aurait marginalisé le président de la FIFA, et pour toutes les compétitions suivantes régies par l’UEFA.
L’histoire, nous la connaissons désormais. La guerre est déclarée, avec Blatter à terre et un Platini plus que groggy.
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